Li Ka-shing est un homme d’affaires légendaire qui a connu un immense succès dans sa vie, mais il s’est aussi appuyé sur sa profonde croyance dans le Feng shui pour l’aider à prendre les bonnes décisions. Voyons comment l’homme le plus riche de Hong Kong a rencontré son maître Feng shui et découvrons son secret de la richesse et de la prospérité.
En 1958, Li Ka-shing, alors âgé de 30 ans, n’était qu’un petit homme d’affaires à la tête de sa propre entreprise, Cheung Kong Industries. L’usine était divisée en deux sections : d’une part, elle continuait à produire les jouets en plastique qu’elle fabriquait depuis des années et, d’autre part, elle développait et produisait un nouveau produit, les fleurs en plastique.
Pourquoi Li Ka-shing a-t-il choisi les fleurs en plastique ? Un jour, en lisant un magazine anglais, il a découvert qu’une société italienne avait mis au point la technologie de fabrication des fleurs en plastique et qu’elle allait bientôt les produire en masse en Europe.
Grâce à son sens des affaires, Li Ka-shing a immédiatement compris que les Occidentaux aiment décorer leurs maisons et leurs jardins avec des fleurs, mais que le rythme de vie moderne rend difficile l’entretien des plantes délicates. Les fleurs en plastique pourraient combler cette lacune et se vendraient certainement bien. Hong Kong suit les tendances occidentales, et ces fleurs en plastique y seraient certainement populaires aussi.
Li Ka-shing, qui avait compris l’opportunité commerciale, a rapidement goûté à la douceur du succès. Bientôt, ses fleurs en plastique ont été très demandées et l’entreprise était en plein essor. Toutefois, en raison de la pénurie de produits, l’usine de Li Ka-shing a commencé à faire des compromis sur la qualité pour honorer les commandes.
Les conséquences de cette malhonnêteté n’ont pas tardé à se faire sentir : les clients ayant reçu des produits de mauvaise qualité ont exigé d’être remboursés et les banques ont demandé le remboursement immédiat de l’argent qu’elles avaient prêté à l’entreprise. L’usine de plastique était au bord de la faillite. Pour rembourser toutes les dettes, l’épouse de Li Ka-shing à l’époque, Chow Yei-ching, a dû vendre tous ses bijoux.
Cette expérience a fait prendre conscience à Li Ka-shing de l’importance de l’intégrité. Mais il ne lui a pas été facile de reconstruire sa société et de revenir sur le devant de la scène. Il commença à penser qu’il finirait vraiment comme ce que la diseuse de bonne aventure lui avait dit à l’âge de 14 ans.
Alors, qu’avait dit la voyante ?
Deux résultats de voyance très différents
Lorsque Li Ka-shing était jeune, sa famille a fui Guangzhou pour Hong Kong, afin d’échapper à la deuxième guerre sino-japonaise. Mais Hong Kong a rapidement été occupée par l’armée japonaise. La famille de Li Ka-shing a continué à vivre dans de mauvaises conditions.
En 1942, alors que Li Ka-shing avait 14 ans, un diseur de bonne aventure l’a vu comme un enfant chétif, sans perspectives d’avenir et a dit à sa mère qu’il n’accomplira pas de grandes choses dans la vie. S’il restait discret, il pourrait tout juste gagner sa vie, mais il n’avait pas la chance de connaître le succès.
Dès lors, Li Ka-shing a eu une impression négative des diseurs de bonne aventure. Mais ce que Li Ka-shing ne pouvait pas prévoir, c’est que lors d’une fête en 1958, il rencontrerait un autre diseur de bonne aventure qui allait occuper une place importante dans sa vie et devenir son maître Feng shui officiel. Cet homme s’appelait Chen Lang.
Chen Lang avait un parcours intéressant. Sa famille était riche et il s’est passionné pour la divination et le Feng shui après être passé devant un stand de divination lorsqu’il était jeune. Son père engagea alors deux maîtres pour lui enseigner ces sujets. Chen Lang finit par devenir un fervent taoïste, maîtrisa le Yi King et fut particulièrement doué pour le Feng shui et la lecture des visages. Il est rapidement devenu célèbre à Hong Kong.
Lorsqu’ils se rencontrèrent à la fête, Li Ka-shing accepta d’écouter ce que Chen Lang avait à dire sur son avenir, même s’il n’était pas très intéressé par la cartomancie.
Chen Lang a lu l’avenir de Li Ka-shing et lui a demandé en plaisantant : « combien de richesses voulez-vous pour vous satisfaire ? ». Li Ka-shing répondit : « si je pouvais avoir 30 millions de dollars, je serais très satisfait ».
Chen Lang lui a répondu alors : « dans votre vie, votre fortune ne s’arrêtera pas. Elle n’a pas de limite. Vous deviendrez la personne la plus riche de Hong Kong ! »
Cette rencontre a changé la vie de Li Ka-shing, et Chen Lang est devenu son maître et conseiller Feng shui de confiance. Lorsque Li Ka-shing a commencé à investir dans l’immobilier, son succès a été en partie attribué aux conseils de Chen Lang. Les prédictions de Chen Lang se sont avérées exactes, car l’empire commercial de Li Ka-shing s’est agrandi et a connu le succès. En conséquence, Li Ka-shing tenait Chen Lang en haute estime et lui demandait conseil pour divers aspects de sa vie, y compris l’organisation de son bureau et de sa résidence.
Plus tard, lorsque les magnats de Hong Kong se sont disputés le contrôle du Feng shui du quartier central des affaires de Hong Kong, Chen Lang a joué un rôle essentiel en assurant la sécurité de Li Ka-shing au cours de cette « bataille du Feng shui ».
La passionnante bataille du Feng shui à Hong Kong
Dans le quartier central des affaires de Hong Kong, trois gratte-ciel se succèdent de gauche à droite : la tour de la Banque de Chine, le Cheung Kong Center et l’immeuble HSBC. Le bâtiment HSBC a été le premier à être construit, après une consultation approfondie des maîtres du Feng shui, et il est considéré comme ayant un excellent Feng shui. Les affaires y sont bonnes et la richesse y est abondante.
La tour de la Banque de Chine, située à proximité, a ensuite été achevée, adoptant le design d’un couteau en acier à trois côtés, dont l’un des bords tranchants pointe directement vers l’immeuble de la HSBC. Curieusement, après la construction du nouveau bâtiment, les performances de HSBC ont fortement chuté et le cours de ses actions s’est également effondré. Que faire ?
Après avoir consulté des maîtres du Feng shui, HSBC a rapidement installé deux objets en acier de 17 mètres de long, semblables à des canons, au sommet du bâtiment de la banque, qui visaient directement les arêtes vives de la tour de la Banque de Chine, formant ainsi un « combat de couteaux et de canons » et résolvant la crise.
Il y a eu un autre incident concernant les canons en acier installés par HSBC. On raconte qu’une année, un typhon a fait exploser l’un des canons de l’immeuble HSBC et l’a dirigé vers l’immeuble de la Standard Chartered Bank. Cela n’a pas été pris à la légère. La Standard Chartered Bank a demandé à ses avocats d’envoyer une lettre à HSBC pour lui demander de corriger la situation dans un délai précis. Il semble que tout le monde à Hong Kong croit vraiment au Feng shui.
L’histoire de cette passionnante bataille de Feng shui dans le centre de Hong Kong est bien connue et a largement circulé à Hong Kong.
Quelle est donc la signification du Cheung Kong Center situé entre ces deux autres bâtiments ? Au début des années 1990, le gouvernement de Hong Kong a accordé à Li Ka-shing ce terrain très bien situé, mais considéré comme ayant un mauvais Feng shui. Comment un bâtiment construit à cet endroit pourrait-il avoir de bonnes perspectives ? Ne serait-il pas destiné à devenir de la « chair à canon aux mille coupures » ? C’est Chen Lang qui a donné à Li Ka-shing les conseils qui ont permis de briser ce mauvais Feng shui.
Rédacteur Fetty Adler
Collaborateur Charlotte Clémence
Source : Feng Shui Expert Reveals the Secret to Wealth and Prosperity — Part 1
www.nspirement.com
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