Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, l’huile d’olive est bien plus qu’un simple ingrédient de cuisine. (Image : Feirlight / envato)
Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, l’huile d’olive est bien plus qu’un simple ingrédient de cuisine. Elle présente de nombreux avantages, en particulier pour le cœur. Des études soulignent également sa capacité à revitaliser le cerveau.
L’huile d’olive contribue à la santé du cœur et du cerveau
Lorsque l’on évoque les bienfaits de l’huile d’olive sur la santé, la plupart des gens mentionnent ses effets bénéfiques sur le cœur. C’est effectivement le cas ! Elle regorge d’acides gras mono-insaturés et d’autres nutriments qui réduisent le risque d’infarctus. Cependant, on oublie souvent que l’huile d’olive a également des effets positifs sur le cerveau.
Grâce à ses acides gras essentiels, ses antioxydants et ses vitamines, bénéfiques pour le cerveau, l’huile d’olive est un ingrédient à ajouter impérativement à votre régime alimentaire. Elle contient de la vitamine E, qui aide à lutter contre le déclin mental dû au vieillissement, réduit le risque de maladies cérébrales, diminue la probabilité d’accident vasculaire cérébral et protège le cerveau des dommages causés par les radicaux libres.
En outre, cet « or liquide » stimule le facteur de croissance des nerfs ( nerve growth factor - NGF) et le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (Brain-Derived Neurotrophic Factor - BDNF), deux substances chimiques essentielles dans le cerveau. Le NGF est une protéine qui revigore la formation des cellules cérébrales et contrecarre les effets néfastes du stress sur le cerveau. Le BDNF, quant à lui, favorise la croissance et la réparation des cellules nerveuses.
Cellules nerveuses. (Image : iLexx / envato)
De nombreuses études ont montré que l’huile d’olive aide à lutter contre la maladie d’Alzheimer, qui affecte les capacités motrices en raison de l’accumulation de plaques de bêta-amyloïde et de l’enchevêtrement de protéines tau dans le cerveau. Lorsque ces deux éléments deviennent si importants que le cerveau a du mal à les gérer, la partie du cerveau touchée cesse de fonctionner.
L’huile d’olive contient de l’oléocanthal, un composant phénolique aux effets neuroprotecteurs. Quand nous consommons de l’huile d’olive, l’oléocanthal traverse la barrière hémato-encéphalique pour éliminer les plaques de bêta-amyloïde, ce qui réduit considérablement le risque de maladie dégénérative. Ce n’est pas pour rien que les personnes qui suivent un régime méditerranéen souffrent moins de la maladie d’Alzheimer : l’huile d’olive fait partie de leur alimentation.
La communauté scientifique suggère également que l’huile d’olive peut aider à lutter contre la dépression. Dans une étude menée en Australie, les chercheurs ont constaté que les participants qui recevaient des conseils sur les choix alimentaires et qui suivaient un régime méditerranéen étaient capables de mieux lutter contre la dépression que ceux qui faisaient partie de groupes de soutien social.
« Deux facteurs importants qui contribuent aux propriétés antidépressives (de l’huile d’olive) impliquent deux de ses nutriments les plus connus : les acides gras oméga-3 et les fibres… Les acides gras oméga-3, connus pour avoir un effet anti-inflammatoire et considérés comme ayant un impact bénéfique sur le système nerveux, améliorent les symptômes de la dépression dans de nombreuses études. D’autres recherches montrent que les régimes riches en fibres augmentent la diversité du bon microbiote intestinal, qui est censé avoir une influence positive sur l’humeur, y compris la dépression », a déclaré Vickie Modica, médecin naturopathe de Seattle, dans un communiqué (AOOPA).
De nombreuses personnes ont témoigné des effets bénéfiques de l’huile d’olive. Jeanne Calment, de France, est née en 1875 et a vécu jusqu’à l’âge de 122 ans. Mariam Amash, d’Israël, est née en 1888 et a vécu 124 ans. Elles ont attribué leur jeunesse (physique et mentale) et leur longévité à l’huile d’olive, principale composante de leur régime alimentaire.
