L’un des principes fondateurs des États-Unis est le suivant : la liberté vient de l’éducation de tout le peuple. Les fondateurs ont déclaré que ce n’est que lorsqu’une bonne éducation est largement répandue qu’une société libre peut être réalisée et qu’une institution républicaine peut être maintenue.
Les immigrants ont emporté la Bible dans leurs bagages
Avant la Révolution américaine, le premier groupe d’immigrants arrivé en Nouvelle-Angleterre était des immigrants croyants. Depuis leur départ sur le navire Mayflower, jusqu’à leur arrivée en Nouvelle-Angleterre, les croyants qui vivaient leur foi chrétienne dans une Europe en déclin ont emporté la Bible dans leurs bagages.
À cette époque, les administrateurs coloniaux avaient stipulé que chaque quartier subdivisé en 50 familles devait créer une école primaire et que chaque zone résidentielle de 100 familles devait établir une école secondaire. Si le lycée n’avait pas de directeur, le quartier devait s’acquitter d’une amende. Ainsi l’éducation était un pilier très important pour les Pères fondateurs.
L’éducation : un des principes fondateurs
Plus tard, lors de la création de la Constitution américaine, les fondateurs ont jugé que si le peuple n’avait pas une bonne compréhension de ce qu’est la liberté, comment pouvait-il la protéger ? La conséquence a été de voir l’ensemble des États des États-Unis s’engager dans l’éducation pour tous. Bien que les États-Unis soient à l’époque un pays agraire, l’éducation pour tous était très répandue. À cette époque, le système éducatif de la Nouvelle-Angleterre a été étendu aux États par les Pères fondateurs.
Bien sûr, l’éducation aux États-Unis à cette époque ne consistait pas à entrer dans les universités, même si Harvard existait en ce temps-là, elle était loin d’être l’université mondialement connue d’aujourd’hui. À cette époque, l’éducation américaine se référait principalement à l’éducation de base. Grâce à cette éducation, les gens pouvaient maîtriser les bases du savoir et apprendre par eux-mêmes.
Au début, de nombreux Pères fondateurs aux États-Unis étaient des agriculteurs, mais leur niveau intellectuel était excellent. Pourquoi était-ce ainsi ? A cette époque, que ce soit les agriculteurs ou les ouvriers, tout le monde lisait des livres et avait une très bonne compréhension de la Constitution. Alors, qu’est-ce que les élèves apprenaient à l’école ? Ils apprenaient quatre choses : la religion chrétienne, l’histoire américaine, la Constitution américaine et les valeurs morales.
En 1831, Alexis de Tocqueville, magistrat et sociologue français visita les États-Unis. Il fut profondément touché par ce pays. Il décrit dans son livre, De la démocratie en Amérique (1835 et 1840), le mouvement d’expansion vers l’Ouest des pionniers.
Un excellent niveau d’éducation et la foi toujours présente
Au cours de ses pérégrinations à travers l’Ouest américain, Alexis de Tocqueville décida de s’installer pour un temps dans une région préservée, il coupa quelques arbres et construisit une petite maison en rondins, puis défricha les terres environnantes qu’il convertit en terres agricoles. Dans une région quasi désertique, les conditions sont difficiles, mais lorsqu’il entra en contact avec des pionniers, il découvrit qu’ils étaient « bien habillés, parlant de façon extraordinaire, comprenant l’histoire, avec beaucoup d’espoir dans l’avenir et gardant toujours la foi ». Ils pouvaient discuter avec vous de tout ce qui se passait et leur niveau de civilité était incroyable.
Alexis de Tocqueville a déclaré que ces pionniers américains portaient souvent une Bible et un vieux journal en plus d’outils comme des haches, lorsqu’ils circulaient. Il a également précisé que de nouvelles idées se répandaient à une vitesse surprenante dans ces déserts et ces terres sauvages. Il a écrit que bien qu’ils semblent être pauvres et défavorisés, « la connaissance et la sagesse affichées dans ces terres désolées des États-Unis dépassent de loin celles des zones urbaines prospères, éduquées et les plus développées en France ».
À cette époque, il y avait 24 millions d’habitants en France. Seulement 500 000 personnes étaient alphabétisées, capables de lire et d’écrire. De nombreux paysans français étaient analphabètes et seuls les aristocrates savaient lire et écrire. Mais à cette époque, presque tous les Américains savaient lire et écrire ! La différence est surprenante.
Après 1843, environ 60 à 70 ans après l’entrée en vigueur de la Constitution, il y avait plus de personnes qui parlaient correctement l’anglais aux États-Unis qu’en Grande-Bretagne. Quant aux Américains, ils utilisaient l’anglais britannique, mais leur maîtrise de l’anglais était plus forte que celle du Royaume-Uni. Ceci est le résultat de l’éducation universelle préconisée aux États-Unis.
Les sermons dans l’église à cette époque pouvaient refléter le caractère unique de l’expression de la langue américaine. Un autre facteur important là-bas est que tout le monde lisait la Bible. La Bible enseigne la foi, la moralité, la responsabilité, la dignité, l’égalité, et enseigne également l’anglais, l’expression et l’écriture. Par exemple, le président Lincoln n’a jamais fréquenté l’université, mais son discours de Gettysburg est devenu plus tard célèbre pour la beauté des mots.
Tout cela prouve le niveau d’éducation ainsi que les connaissances générales du peuple américain à cette époque.
Faudrait-il retourner aux principes fondateurs ?
L’éducation américaine semble aujourd’hui très mature en surface. Depuis la maternelle, jusqu’au primaire, au secondaire, à l’université, à la maîtrise et au doctorat, tout y est. Cependant, dans les écoles publiques américaines, la foi et la liberté ne sont plus enseignées, pas plus que les traditions américaines. L’éducation moderne semble parfaite, mais l’est-elle vraiment ?
La Bible n’est plus lue dans les écoles américaines, suite au mouvement de gauche au nom de la liberté. Cependant, alors que la Bible est absente, Le Manifeste du Parti Communiste athée, avec son introduction inquiétante : « Un spectre hante l’Europe - Le spectre du communisme », est devenu une référence : le matériel d’enseignement le plus populaire, le plus parlé dans toutes les universités.
Pourrait-on dire que les États-Unis se sont écartés de la vision des Pères fondateurs et de la tradition éducative de liberté ? En fait, selon ces principes fondateurs, la vraie liberté ne peut être obtenue que sur la base de la moralité, de la foi, de la révélation et de l’illumination.
On ne peut qu’espérer que dans un avenir pas trop lointain, la foi, les traditions et les principes fondateurs des États-Unis d’Amérique pourront à nouveau faire partie de l’éducation du peuple, recréant le véritable fondement de la liberté telle que prônée par les fondateurs.
Rédacteur Yasmine Dif
Soutenez notre média par un don ! Dès 1€ via Paypal ou carte bancaire.