Aujourd’hui, le taux de divorce aux États-Unis est incroyablement élevé : il peut atteindre jusqu’à 60 %. Certaines personnes pensent que cette augmentation est due au fait que les États-Unis sont une société libre et ouverte. En fait, l’un des principes fondateurs des États-Unis est la famille : le noyau déterminant la stabilité de toute la société. Ainsi, le rôle assigné au gouvernement est d’encourager et de protéger l’intégrité de la famille.
Un des principes fondateurs des États-Unis, ciment de la société traditionnelle
En 1831, lorsque le Français, Alexis de Tocqueville, magistrat, philosophe et précurseur de la sociologie, se rendit aux États-Unis, il étudia la sociologie de la famille. Il déclara alors qu’aucun autre pays au monde ne respectait le mariage et ne chérissait autant le bonheur dans la relation entre mari et femme que les États-Unis.
Alexis de Tocqueville affirma aussi qu’une grande partie de l’agitation en Europe, à l’époque, trouvait racine dans la famille. Selon lui, les gens, insatisfaits de leur vie conjugale, recherchaient alors le plaisir à l’extérieur du foyer, ce qui provoquaient des perturbations au sein de la famille et se répercutaient dans la société. Il est également possible de le constater dans les œuvres littéraires françaises de cette époque. Par exemple, dans Le Père Goriot d’Honoré de Balzac, les valeurs familiales se désagrègent, la « haute société » ne jouit que de la matérialité et exprime de la cruauté, incapable de manifester le véritable esprit de « noblesse ».
Aux États-Unis, de l’autre côté de l’océan, a relaté Alexis de Tocqueville, les Américains retournent dans leur famille après une vie sociale bien remplie : à la recherche d’un bonheur simple, paisible, naturel et pur. La maison est un lieu pour se poser, un endroit calme où les proches peuvent profiter ensemble d’une joie tranquille. Après s’être reposé à la maison, l’humeur des gens est également équilibrée et pleine de vitalité. Les Américains de cette époque pensaient qu’une vie ordonnée était une vie heureuse, transposant l’amour d’ordre familial dans la vie communautaire.
Le fondement du mariage et de la famille
Le concept de mariage et de famille a été préconisé par les Pères fondateurs des États-Unis d’Amérique : une vie conjugale authentique et moralement appropriée.
Selon le principe des Pères fondateurs qui est de protéger la famille, un concept important est que les hommes et les femmes sont égaux. Cependant, ce concept d’égalité n’est pas le même que le concept d’égalité que les gens perçoivent aujourd’hui. C’est l’égalité avec des caractéristiques distinctes : la complémentarité.
Dieu a créé les hommes et les femmes, cependant, les hommes et les femmes sont, tout naturellement et intrinsèquement différents. Quelle est la différence ? Ce sont les différentes caractéristiques psycho-physiologiques. Ainsi, chaque personne joue un rôle différent. Le rôle des hommes est de protéger et de nourrir la famille. Alors que le rôle des femmes est de construire une vie de famille forte et paisible : de créer un bon cadre de vie pour la famille.
Une relation tripartite au sein de la famille
Benjamin Franklin disait qu’un homme ne peut être complet que lorsqu’il s’unit à une femme. Les femmes tirent force et raison des hommes, alors que les hommes tirent tendresse et sensibilité des femmes. Dans la famille, le mari doit aimer et respecter sa femme, lui fournir les moyens financiers pour s’occuper de la famille et lui permettre de gérer la famille. La femme aime aussi son mari et le laisse se reposer et récupérer, afin qu’il puisse continuer à fournir des efforts pour la famille.
Dans cet ordre, l’homme est le chef de famille. Si la famille doit prendre une décision, l’homme prononcera cette décision au sein de la cellule familiale. Ce n’est pas de l’inégalité entre les sexes, ce n’est pas du patriarcat, c’est le rôle donné aux hommes au sein de la société et un des principes fondateurs des États-Unis.
Un autre aspect de la famille prôné par les Pères fondateurs américains concerne la relation tripartite au sein de la famille : père, mère et enfants. Dans cette relation tripartite, l’autorité parentale sur les enfants est un fondement de la société. D’autre part, les enfants doivent respect et obéissance à leurs parents, ce qui est également un autre fondement de la société. Les enfants doivent ainsi respecter leurs parents et suivre leurs directives.
Les parents avaient le devoir d’accompagner leurs enfants jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de la majorité. Lorsque l’enfant devient adulte, le parent et l’enfant deviennent indépendants. À cette époque, la norme pour l’âge adulte était de 21 ans. L’enfant devenu adulte est responsable de son propre comportement. De ce fait, le parent n’endosse plus la responsabilité du comportement de son enfant. Mais avant cela, l’autorité des parents sur leurs enfants était un fondement de la société. Il leur incombait de les élever, de les éduquer et de leur enseigner la discipline.
On peut voir qu’il y a un peu plus de 100 ans, la fondation de la famille en Amérique était encore respectée. Sa force et sa stabilité étaient des piliers fondamentaux pour la survie de la culture traditionnelle américaine. Malheureusement, le déclin du peuple, du gouvernement et le processus d’américanisation ont détruit cette importante fondation et ont façonné la blessure cachée la plus puissante qui menace la société américaine.
Rédacteur Yasmine Dif
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