Quels que soient votre statut et votre richesse, enfreindre l’un de ces trois tabous majeurs conduira à coup sûr à des catastrophes. En fait, la causalité et la rétribution sont étroitement liées, même si elles semblent invisibles à l’œil humain. Comme le dit un vieux dicton : « le bien engendre le bien, et le mal engendre le mal ».
Vous pouvez peut-être penser que l’argent et le pouvoir peuvent vous protéger de la rétribution, mais ce n’est pas le cas. Face au destin, personne n’est à l’abri de ses effets. Si vous violez certains tabous, il est certain que vous subirez un châtiment, quelle que soit votre situation financière.
Trois tabous qui peuvent entraîner des représailles
Tabou n° 1 : ne jamais donner le mauvais exemple aux enfants
Il y avait un homme qui s’était enrichi en gagnant beaucoup d’argent, à l’âge de 40 ans, ce qui le rendait très heureux. Il a alors emmené ses deux fils en voyage dans divers endroits luxueux, s’adonnant aux plaisirs du monde et prenant du bon temps.
Dix ans plus tard, après avoir obtenu leur diplôme universitaire, les deux fils ont commencé à fréquenter les bars et les boîtes de nuit, s’adonnant à une vie de boisson et de plaisir. Peu après, l’aîné est tombé malade et le cadet s’est fait escroquer une grosse somme d’argent. Pire encore, les deux fils se sont montrés violents à l’égard de leur père.
Le père avait le cœur brisé et n’arrivait pas à comprendre ce qui était arrivé à ses deux fils. Pourquoi les choses avaient-elles tourné ainsi ? En fait, c’était lié à ce qu’il avait fait. Ses fils ont cultivé de mauvaises habitudes simplement parce que leur père les a aidés à mener une vie de plaisir et d’excès une fois qu’il est devenu riche. De toute évidence, c’est le père qui est à l’origine de la situation.
La leçon à tirer est qu’il ne faut jamais se laisser aller à une vie de plaisir et donner le mauvais exemple à ses enfants. Lorsque les parents donnent le mauvais exemple, les enfants suivent. Plus on est riche, plus on doit se discipliner et discipliner ses enfants. Si les parents se comportent bien, leurs enfants ne dévieront pas.
Tabou n° 2 : ne pas être arrogant et snob
À l’entrée d’un village, vivaient deux sœurs. L’aînée avait épousé un homme simple et menait une vie paisible, tandis que la cadette s’était mise à fréquenter un homme riche et devenait de plus en plus arrogante et dominatrice.
Un jour, les deux sœurs rentrèrent chez elles pour rendre visite à leurs parents. La sœur aînée est arrivée dans sa voiture simple et bon marché, qu’elle avait remplie de sacs remplis de cadeaux pour les parents. La sœur cadette, quant à elle, est arrivée dans une voiture de luxe, avec une attitude faisant étalage de son pouvoir, comme si elle était supérieure à tous les autres.
Alors que les voisins discutaient de son comportement dans son dos, son mari s’est rendu compte que sa femme avait changé après s’être élevée dans la hiérarchie sociale. Elle pensait que l’argent la rendait supérieure aux autres et voulait même s’immiscer dans les affaires familiales, malgré son manque d’expérience et de connaissances. Son mari a commencé à moins s’intéresser à elle, la considérant comme inférieure à lui. Il a fini par avoir une liaison avec une autre femme, laissant sa femme seule dans leur maison coûteuse, sans aucun soutien financier.
Après avoir été gâtée par son riche époux pendant des années, elle s’est sentie profondément lésée par son abandon, qui a conduit à leur divorce et l’a laissée sans un sou. On dit que la modestie mène au succès et l’arrogance à l’échec. Les personnes vaniteuses souffriront inévitablement de la solitude et d’une misère impensable.
Tabou n° 3 : ne pas rechercher une position ou un statut que l’on ne mérite pas
Sous le règne de l’empereur Wu de la dynastie Han, un général nommé Li Guangli fut promu par népotisme. Li Guangli manquait de talent et de compétence, mais il avait l’ambition de se faire un nom.
À la tête d’une armée de plus de 100 000 hommes, il attaqua les Xiongnu, mais fut vaincu et subit de lourdes pertes. L’empereur Wu lui pardonna néanmoins. Enhardi, Li Guangli devint de plus en plus ingrat et conspira même avec le Premier ministre pour fomenter un coup d’État visant à renverser l’empereur et à installer le prince Liu Wu sur le trône. Le Premier ministre fut exécuté et Li Guangli se rendit aux Xiongnu après une nouvelle défaite. Il fut tué par Wei Lu l’année suivante.
Tout au long de l’histoire, il y a eu d’innombrables personnes comme Li Guangli qui manquaient de conscience de soi et de vertu. Le plus souvent, ils ont fait face à une fin horrible. La raison en est évidente : lorsque la vertu d’une personne ne correspond pas à ce qu’elle possède, ces possessions se retournent contre elle et la consument. Quand la vertu fait défaut, on doit la cultiver. Si cela s’avère impossible, il ne faut pas convoiter ce qui ne nous appartient pas. Le non-respect de cette règle conduit inévitablement au désastre.
Rédaction Fetty Adler
Collaboration Jo Ann
Source : The 3 Taboos of Wealth and Status: How Behavior Shapes Your Destiny
www.nspirement.com
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