Depuis la révolution industrielle, l’être humain s’est peu à peu coupé de la nature, cassant le rythme naturel du sommeil, des saisons et la relation qu’il avait avec le règne végétal et animal. Actuellement, le monde occidental prend petit à petit conscience de l’importance de rester en contact avec la nature. Des études scientifiques découvrent certaines interactions entre le règne végétal, animal et humain.
Les protéines sont composées d’acides aminés. Chaque type de protéine a une composition différente. Les protéines régulent la biosynthèse au niveau cellulaire, ce qui permet d’optimiser les différents métabolismes et de renforcer les défenses naturelles. Les acides aminés des plantes émettent des ondes électriques à 1800 mégahertz. Chacun émet sa propre onde et chaque protéine a sa chaîne d’acides aminés et par conséquent, sa propre série d’ondes. Il existe autant de séries d’ondes que de sortes de protéines.
À 1800 mégahertz, les ondes sont totalement inaudibles à l’oreille humaine. Joël Sternheimer, docteur en physique théorique, spécialisé en physique quantique et musicien, a créé un appareil qui diminue les hertz des chaînes d’ondes des protéines jusqu’à ce qu’il soit possible de les entendre. Il a nommé ces chants les protéodies.
Le professeur Sternheimer a tout de suite ressenti son organisme réagir à cette mélodie, comme s’il la reconnaissait. Il a alors étudié les effets de ces protéodies sur les organismes vivants. Il s’est aperçu que les protéodies sont reconnues par d’autres plantes bien que les hertz soient bien plus bas. La différence entre des plantes stimulées par la protéodie et celles qui ne le sont pas est manifeste.
Cette observation est aussi faite par le professeur Olivier Gallet, directeur du laboratoire biologie cellulaire à Uni Cergy-Pontoise. Le fait que les plantes émettent des ondes n’est pas nouveau. Dès 1873, le physiologiste anglais John Scott Burdon-Sanderson détecte des signaux électriques chez la Dionée attrape-mouche.
En 1902, le botaniste indien Jagadish Chandra Bose confirme l’existence de ces signaux en étudiant les feuilles de sensitive. Il est l’un des pères de la neurobiologie végétale.
Dans les années 1960, le psychologue américain Cleve Backster, s’inspirant des travaux de Bose, installe un polygraphe et des capteurs de micro-courants électriques sur des plantes pour étudier leurs réactions au danger. Il prétend que les plantes ont une sensibilité aux intentions humaines ou à la souffrance. À l’époque, le sujet a été fortement controversé.
Depuis les années 1990 des expériences démontrent un nombre surprenant de manifestations communes aux mémoires animales et végétales. Pour Michel Thellier, physiologiste végétal français, la propagation d’ondes électriques se fait au niveau du tissu qui assure la conduction de la sève. Les stimuli se propagent dans la plante sous la forme d’une impulsion électrique. Les plantes stockent des informations à long terme dans des cellules apparemment banales. Il semble que l’eau hydratant les membranes cellulaires a la capacité de mémoriser.
Pour la première fois en 2005, le botaniste Italien Stefano Mancuso utilise l’expression neurobiologie, et il fonde avec Frantisek Baluska, de l’université de Bonn, le laboratoire international de neurobiologie végétale, près de Florence. Pour Frantisek Baluska, les activités neuronales diffuses existent chez les plantes.
La cognition végétale ou capacités mentales des plantes semblent se vérifier. Bien qu’elles n’aient pas de cerveau, les plantes sont capables de répondre aux stimuli de leur environnement et d’apprendre, afin de prendre les décisions les plus appropriées pour assurer leur survie. Les plantes ont donc une intelligence leur permettant de détecter leur environnement et d’agir pour leur survie.
Une étude menée par Monica Gagliano du Centre de biologie évolutive de l’Université d’Australie-Occidentale sur le Mimosa pudica (plante sensible) démontre que la plante, suite à des contacts répétés, s’habitue à être touchée et ouvre ses feuilles plus rapidement par rapport à la première fois. Ce comportement végétal n’est pas entièrement compris.
Il semble être fortement lié aux changements de flux dans les canaux calciques. Les plantes perçoivent des stimuli par des capteurs qui transmettent les informations de cellule à cellule, déclenchant des réactions par des processus chimiques. Elles peuvent faire appel à leur mémoire et inversement elles peuvent mémoriser la réponse qu’elles ont élaborée à un stimulus.
Selon Frank Telewski, biologiste végétal à l’université d’État du Michigan, les sons que les plantes émettent sont des réponses à ce qui se passe dans leur environnement ou à leur fonctionnement interne. Ils sont émis intentionnellement par la plante pour communiquer et peuvent indiquer quelque chose sur la structure ou l’état physiologique de la plante. « C’est vraiment important de comprendre que ce sont des êtres qui vivent dans une autre dimension. » dit-il.
La sérénité transmise par les plantes
Le professeur Marc Henry de l’université de Strasbourg enseigne la chimie, la science des matériaux et la physique quantique. Il mène des recherches sur la physique quantique depuis plus de vingt-sept ans, sa spécialité étant la compréhension de l’eau. Il explique que les émotions ou les pensées modifient le flux sanguin. Cette modification fait varier le champ magnétique émis par notre cœur. Les flux de sève des plantes varient aussi en fonction de leur environnement, ce qui modifie leur champ électromagnétique.
La communication avec tout être vivant sur terre se fait à travers des ondes électriques. Cela se passe au-delà du mental. En développant sa concentration, son ressenti, en ayant confiance dans son intuition, en étant conscient que l’eau d’hydratation de toute membrane cellulaire peut mémoriser et traiter l’information, il est possible d’être conscient des échanges qui se font. Les peuples dit primitifs maîtrisent très bien ces relations.
Le transmutateur d’ondes électromagnétiques en notes musicales permet de booster ce phénomène. Une plante branchée à un transmutateur va jouer une musique spécifique pour la personne qui lui est proche. Cela correspond à ce dont la personne a besoin. C’est-à-dire qu’elle va composer la ou les chaînes protéiques dont la personne a besoin et le résultat est étonnant.
Au plantarium de Gaujacq, Jean et Frédérique Thoby utilisent l’appareil de Joël Sternheimer pour analyser la musique générée par une plante. Les protéines encodées par la plante exprimant son mal-être (maladie), ou celui d’une personne qui se trouve assise en face d’elle. Des études ont montré que durant les premières minutes, la plante se présente et parle d’elle, mais au bout d’un laps de temps variable selon la personne qui écoute, elle ne parle plus d’elle mais de la personne avec laquelle elle a réussi à établir un contact via les ondes d’échelle prévues par la théorie de Joël Sternheimer et qu’elle retranscrit en activité électrique.
Sur cette base, John Shapiro a aussi créé un appareil qui est commercialisé sous le nom de PlantWave. Les capteurs sont posés sur les feuilles et les racines. L’appareil est connecté automatiquement au smartphone, ou à l’ordinateur, via le Bluetooth, et transcrit les ondes électriques en musique et lumière. Dans sa présentation, le site explique « Outre la production de musique, ce nouvel appareil invite à une véritable expérience métaphysique, ouvrant sur un monde invisible d’ondes et de lumières. »
D’après John Shapiro, cet instrument « encourage les gens à prendre conscience de la lumière qu’ils émettent ». Un phénomène qui nous rapproche du règne végétal, celui-ci étant particulièrement sensible à la lumière.
La musique végétale est utilisée de diverses manières. Les musiciens intègrent les notes émises par les plantes à leurs compositions. Certaines galeries d’art font jouer les plantes au milieu de leurs expositions. Certaines personnes l’utilisent pour méditer et essaient d’entrer en contact avec la plante par ce biais.
Ce sont principalement les plantes d’intérieur qui sont intéressantes à écouter. Les petites plantes sont trop fragiles pour y placer des électrodes et les grands arbres ont une mélodie très lente. Ce n’est pas étonnant. Les plantes vivent et communiquent selon leur propre mode. Si elles interagissent avec les humains, cela ne signifie pas qu’elles fonctionnent comme les humains. Par exemple, les arbres, du fait de leur très longue longévité, réagissent plus lentement. La musique change avec les changements de lumière, l’heure de la journée, les niveaux d’oxygène, et même en réponse aux mouvements dans la pièce. Chacune a sa sphère et agit en fonction de son environnement.
Quand elles reçoivent de l’eau, elles sont contentes, quand on les blesse, elles souffrent. Elles ont de l’empathie, sentiment qui semble bien être un élément fondamental de notre univers. Certaines plantes sont capables de modifier leurs ondes pour s’harmoniser avec la personne qui entre en contact avec elle. Les ondes qu’elles émettent sont positives pour les humains car les plantes sont centrées, calmes si on ne les stresse pas.
Le contact avec une personne centrée, bienveillante et sereine apporte le même réconfort. La connexion avec l’univers offre également cette sérénité mais pour l’humain civilisé coupé de ses racines, il est plus facile d’entrer en contact avec une plante au travers d’un instrument, car cela semble plus concret.
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