Depuis l’ère préindustrielle, l’environnement a subi des changements rapides qui sont souvent attribués aux activités humaines. Parmi ces changements, le réchauffement planétaire, le réchauffement progressif de la surface de la Terre, apparaît comme une cause majeure d’inquiétude. Les sécheresses, les tempêtes et la fonte des glaciers sont quelques-unes de ses conséquences à long terme.
Bien que l’on pense généralement que l’augmentation de la température soit principalement due à l’utilisation humaine de combustibles fossiles, la vérité serait que notre Terre n’est pas un point chaud isolé : notre univers tout entier semble se réchauffer.
Se pourrait-il que la Terre soit destinée à se réchauffer en même temps que le reste de la galaxie ? Dans quelle mesure l’activité humaine influence-t-elle réellement les changements sur notre planète ?
Notre univers est en expansion
Selon la NASA, notre univers se développe environ 9 % plus vite que prévus. En surveillant la luminosité d’un type d’étoiles appelées céphéides et connues pour montrer des impulsions d’énergie différentes à diverses distances, les astronomes ont mesuré les distances intergalactiques pour obtenir le taux d’expansion universel le plus précis à ce jour.
C’est en 1920 que l’astronome Edwin Hubble, après avoir détecté des étoiles changeantes dans plusieurs nébuleuses, a découvert pour la première fois que l’univers n’est pas statique. Bien qu’il ait pu observer que les galaxies s’éloignaient les unes des autres, la technique de l’époque n’était pas suffisante pour déterminer la vitesse à laquelle elles s’éloignaient.
Il y a quelques années, il était communément admis, dans le monde scientifique, que l’expansion de l’univers était progressivement ralentie par la gravité de la matière. Cependant, en 1998, les observations réalisées par le télescope spatial Hubble ont révélé que l’expansion de l’univers allait toujours en s’accélérant, mais à des rythmes différents. La force à l’origine de cette expansion accélérée a été appelée « énergie sombre ». Elle reste l’un des plus grands mystères de la science.
Plus il se dilate, plus il se réchauffe
En se basant sur le bon sens, les scientifiques ont prédit qu’à mesure que les galaxies et les étoiles continueraient à s’éloigner les unes des autres, le cosmos se refroidirait continuellement, devenant sombre et sans vie. Selon cette théorie, connue sous le nom de « big chill » ou « big freeze », « grand froid » en français, l’univers prendrait fin lorsque toutes les étoiles cesseraient de briller, que les trous noirs disparaîtraient et que l’équilibre thermodynamique serait atteint.
Mais, de nouvelles recherches ont révélé que le destin de notre univers est complètement différent. Selon le Center for Cosmology and AstroParticle Physics, la température de notre univers a été multipliée par plus de dix, au cours des dix derniers milliards d’années et devrait continuer à augmenter.
Yi-Kuan Chiang, astronome à l’Institut d’Astronomie et d’Astrophysique Academia Sinica (ASIAA) à Taïwan, a expliqué dans une étude publiée en 2020, que dans l’espace, lorsque la gravité attire la matière noire et le gaz avec une force extrême, le gaz subit une secousse et se réchauffe, entraînant une augmentation des niveaux de températures.
Selon M. Chiang, ces événements cosmiques, qui entraînent la formation de nouvelles galaxies et de nouveaux amas de galaxies, font partie intégrante de l’évolution de l’univers et continueront à se produire au fur et à mesure de son expansion.
Changements naturels ou crise climatique d’origine humaine ?
Si les phénomènes météorologiques extrêmes, que nous avons observés cet été, peuvent être intensifiés par le changement climatique, ils ne sont peut-être pas entièrement dus à l’influence humaine. En fait, il est prouvé que les conditions environnementales extrêmes, telles que les températures caniculaires, les fortes précipitations et les sécheresses sévères, ne sont pas nouvelles.
Cette année, le Met Office, le service météorologique national du Royaume-Uni, a publié des données recueillies à partir d’observations manuscrites de précipitations remontant à 1836. Ces archives, qui contiennent 130 ans de relevés de précipitations, ont fourni aux climatologues des données d’observation antérieures à 1960 qui n’étaient guère disponibles auparavant.
Selon des comptes rendus détaillés, les îles britanniques ont connu des saisons encore plus sèches que celles de ces dernières années, 1855 étant l’année la plus sèche de son histoire. De même, de nombreuses régions du sud du pays ont connu les plus fortes précipitations jamais enregistrées en novembre de cette année-là.
Pour mémoire, en France, Météo France de la région Centre-Val de Loire a étudié les vagues de canicules depuis 1947. Le service a fait remonter des données qui annoncent : « Un épisode d’intensité exceptionnelle du 2 au 17 août 2003. Des épisodes de forte intensité du 24 juillet au 8 août 2018, du 22 juillet au 4 août 1947, du 9 au 31 juillet 1983 et du 10 au 30 juillet 2006 ».
Les relevés détaillés menés sur les îles britanniques, ont conduit de nombreux sceptiques de l’environnement, comme Ben Pile, à réfuter la croyance commune selon laquelle le changement climatique est anthropique : c’est-à-dire causé par l’activité humaine. Selon Ben Pile, les simulations informatiques sur lesquelles les écologistes fondent leurs prédictions de catastrophe environnementale s’avèrent incohérentes lorsqu’elles sont mesurées par rapport aux données du monde réel : en référence aux relevés de précipitations collectées susmentionnés.
« Les preuves du changement climatique anthropique ne sont ni aussi fortes ni aussi exigeantes en matière d’action qu’on le prétend généralement », a déclaré M. Pile, titulaire d’une licence en politique et philosophie de l’université d’York. Dans son blog, il met en garde contre l’alarmisme climatique et les intérêts politiques cachés qui sont soutenus par ce qu’il appelle la « certitude réconfortante de l’objectivité scientifique ».
Rédacteur Charlotte Clémence
Source : Global Warming May Not Be Our Fault
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