L’ONU instaure le 16 novembre comme Journée internationale de la tolérance afin que chaque année le monde entier soit sensibilisé aux dangers de l’intolérance. (Image : YuriArcursPeopleimages / envato)
La Journée internationale de la tolérance est commémorée depuis quelques décennies. Ce qu’elle signifie, son impact sur la société, voilà les points que se propose de présenter cet article.
La Journée internationale de la tolérance inspirée par l’UNESCO
Le génocide arménien, puis le génocide juif perpétré par le nazisme déjà avaient atteint des sommets de cruauté inouïe. En 1994, ce qui est connu sous le nom de « génocide rwandais » compte parmi les génocides les plus rapides de l’histoire du XXe siécle. L’année suivante, en 1995, les États membres de l’UNESCO alarmés par l’ampleur de cette catastrophe humaine se réunissent à Paris et prononcent le 16 novembre la Déclaration des principes de la tolérance.
Ainsi donc, l’ONU instaure le 16 novembre comme Journée internationale de la tolérance afin que chaque année le monde entier soit sensibilisé aux dangers de l’intolérance.
L’institution a souligné que « La tolérance est le respect, l’acceptation et l’appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d’expression et de nos manières d’exprimer notre qualité d’êtres humains ». En outre, selon les États membres de l’UNESCO, « la paix doit être établie sur le fondement de la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité ».
Pourquoi la tolérance est indispensable dans la société
Pour répondre à cette question, il faudrait s’attarder davantage sur la définition de la tolérance. Le terme vient du latin tolerare désignant la vertu grecque correspondant au courage et à l’endurance. Tolérer, c’est supporter et endurer.
Plus près de nous, Voltaire propose une vision plus humaniste de cette disposition d’esprit. « La tolérance est l’ apanage de l’humanité.Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs pardonnons-nous réciproquement nos sottises. C’est la première loi de la nature », dit-il. Il serait difficile d’imaginer une société humaine sans tolérance, c’est-à-dire cette capacité à comprendre l’autre, à accepter ses différences même si elles nous semblent étranges.
Selon Le Petit Robert, la tolérance, c’est « une attitude qui consiste à admettre une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi-même ».
Tolérance et intolérance
Dans un milieu dépourvu de tolérance, la paix devient impossible. Le manque de tolérance conduit inévitablement à des tensions, voire à la guerre, au terrorisme et aux massacres comme en atteste l’actualité diffusée tous les jours par les medias.
Nous avons évoqué plus haut les génocides ayant contribué à la création de la Journée internationale de la tolérance. En Chine continentale sévit un génocide plutôt méconnu, le génocide perpétré à l’encontre des pratiquants du Falun Gong : une discipline basée sur les principes de l’Authenticité, la Bienveillance et la Tolérance précisément.
Depuis vingt-cinq ans, les pratiquants de Falun Gong, ou Falun Dafa, sont incarcérés, torturés à cause de leur croyance rejetée par le Parti communiste chinois (PCC). Ils sont même la cible de prélèvements d’organes à vif. Le site fr.faluninfo.net permet d’en savoir plus à ce sujet.
Ces actes sont-ils acceptables ? Sont-ils tolérables ? Ils relèveraient plutôt d’une absence totale d’humanité. L’UNESCO le rappelle. La tolérance ne représente ni la faiblesse, ni la permissivité. Elle nous concerne tous. Il appartient à chacun de la cultiver à son niveau et ceci pour le bien de tous.
La journée internationale de la tolérance du 16 novembre ne saurait passer inaperçue.
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