En 2021, Karina Fu a remporté la première place (division féminine adulte) du Concours international de danse classique chinoise de New Tang Dynasty Television. En 2018 et 2016, elle a remporté la deuxième place de ce même concours. Sa personnalité vibrante brille sur scène, sublimée par des mouvements techniques habiles et des performances sincères qui donnent vie à ses personnages.
Dans cette série d’articles Pleins feux sur l’artiste, Karina évoque avec nous les joies inattendues d’une tournée, comment elle surmonte le trac et pourquoi la persévérance est si importante pour les danseurs en herbe.
Née à Heilongjiang, en Chine, Karina Fu a rejoint Shen Yun en 2013. (Image : Shenyunperformingarts.org)
« Le succès est un état d’esprit. Lorsque l’on est capable de rester fidèle à sa mission, de faire des efforts tout en restant humble et reconnaissante, de chérir les triomphes et les revers que le ciel nous envoie, tout en restant imperturbable, alors je pense que l’on a atteint le succès, que l’on ait de la reconnaissance ou non. »
Karina en 12 questions
Dites-nous quelque chose d’original sur vous ?
J’adore répéter et interpréter des danses mongoles. Et j’ai visité deux fois la Mongolie !
Quels sont vos conseils afin de garder une bonne condition physique ?
Manger moins de junk food et dormir davantage.
Quel est votre passe-temps favori, et pourquoi ?
L’artisanat ! De toutes les sortes. Je me sens détendue quand j’en fais et le temps passe très vite.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre Shen Yun ?
J’ai pensé que voyager à travers le monde avec Shen Yun serait vraiment génial.
Quels sont vos endroits préférés à visiter en tournée?
C’est une question difficile ! Je dirais le Royaume-Uni, Kyoto et Taipei.
Quelles sont les trois choses que vous emportez toujours avec vous en tournée ?
Mon iPod nano, des genouillères et une écharpe.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait de vous produire sur scène ?
Il y a beaucoup de choses que j’aime dans le fait d’être sur scène. Dès que le rideau se lève et que je commence à danser, j’ai l’impression de participer à une mission sacrée : faire revivre la culture traditionnelle chinoise d’inspiration divine. J’aime aussi voir les expressions sur les visages des premiers rangs du public, sachant qu’ils apprécient le spectacle. Et j’aime porter des costumes de différentes dynasties !
Pouvez-vous nous citer un plaisir inattendu en tournée ?
Rencontrer et faire des choses auxquelles on n’aurait jamais pensé. Cela peut être aussi important que de rester coincé dans un bus pendant sept heures à cause de la neige et des embouteillages, ou aussi minime que de marcher assez longtemps juste pour un verre de bubble tea en France.
Parlez-nous d’un défi auquel vous avez été confronté dans votre carrière de danseuse. Comment l’avez-vous surmonté ?
Il n’a pas été facile de maîtriser le salto facial. Mais j’ai pratiqué la technique tous les jours et je me suis améliorée.
Karina Fu. (Image : Shenyunperformingarts.org)
Avez-vous déjà eu le trac ?
Le trac peut être paralysant et m’empêcher de me concentrer sur les mouvements techniques eux-mêmes, ce qui provoque de la peur, même s’il s’agit de mouvements que je maîtrise. Mais j’ai appris que si je change d’état d’esprit et que je prends plaisir à jouer ou simplement à m’amuser, c’est un tout autre monde qui s’ouvre à moi.
Selon vous, qu’est-ce qui différencie la danse classique chinoise des autres formes de danse ?
Beaucoup de choses. Tout d’abord, les méthodes d’entraînement, l’expressivité de la forme de danse et la variété des mouvements de danse. Ensuite, il y a la force, la souplesse, l’expressivité et les compétences d’acteur qu’elle exige. Enfin, l’accent est mis sur le shen-yun (le maintien) et le shen-fa (la forme).
Quel conseil donneriez-vous aux jeunes danseurs ?
Il existe une expression chinoise : 謀事在人, 成事在天, qui signifie qu’une personne sage fait des efforts et laisse le destin décider des résultats. En réalité, cela signifie qu’il suffit de pratiquer. Chaque fois que je me sens découragée ou troublée, je me dis... fais-le, c’est tout. Faites-le, c’est tout.
