« Nous pouvons parler de communion entre les spectateurs et le spectacle »

Le samedi 6 mai 2023, au Palais des Congrès de Paris, marquait le dernier jour de la fabuleuse tournée française de l’une des 8 compagnies itinérantes Shen Yun Performing Arts ! C’est sous de fervents applaudissements empreints de chaleur, d’intenses émotions et de superlatifs non retenus que se sont refermés calmement les imposants rideaux du Palais.

C’est ainsi que Monsieur Elbert Tchikaya Kouloba, ingénieur électricien, a trouvé que la mise en scène du spectacle, renforcée par la présence en fond de scène de l’écran digital géant et ses effets spéciaux 3D innovants brevetés pour Shen Yun, était vraiment très bien exécutée. « C’était impressionnant ! ».

Une mise en scène impressionnante

« Personnellement, c’est la gestion des lumières qui m’a attiré immédiatement, selon les moments, où ils éclairaient plus ou moins la scène… Lorsque c’était la nuit, le jour, et aussi les transitions… Ils n’éteignaient pas brusquement les lumières, c’était progressif pour une immersion complète. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les BAES (Blocs Autonomes d’Éclairage de Sécurité) étaient cachés justement dans les scènes nocturnes ou dans le noir pour que l’immersion soit totale. Tout le monde ne le voit pas, les spectateurs ne s’en rendent pas compte… ».

« Ce que j’emporte avec moi, c’est la diversité de la culture traditionnelle chinoise. Elle a été présentée sous différents aspects ».

« Le premier aspect, c’est la musique avec cet instrument à 2 cordes : le erhu, je ne savais pas qu’avec deux cordes simplement, nous pouvions réaliser autant de notes. C’est impressionnant la variété d’émotions que cet instrument peut véhiculer littéralement avec toutes ces mélodies. C’est vraiment surprenant ! ».

« Le deuxième aspect, c’est la littérature avec le tableau sur le manque d’inspiration d’un personnage pour un poème… (Aspirations littéraires), et puis, les textes des poèmes du baryton et de la soprano lorsqu’ils chantent. » En effet, chers amis lecteurs, les textes chinois apparaissent traduits pour le public sur l’écran de fond de scène durant les chants.

« Le troisième aspect, enfin, bien sûr, c’est la danse ! C’est d’ailleurs la première fois que j’assistais à un spectacle de danse qui présente une culture comme ici. C’est très intéressant. La culture traditionnelle chinoise est très riche car c’est l’une des plus vieilles civilisations dont nous avons une trace écrite. C’est très diversifié et varié avec les différentes ethnies et leurs danses folkloriques selon les régions de Chine. C’est très beau à voir ».

D’ailleurs, chers amis lecteurs, dans la culture traditionnelle chinoise, les anciens évoquaient clairement la Trinité de la poésie, de la musique et de la danse, les trois disciplines, contribuant chacune à l’harmonie d’un spectacle proposé. Il est à noter que cette Trinité des Arts se retrouve également dans la Grèce antique, berceau de la civilisation occidentale.

« L’orchestre était impressionnant ! C’est le mot que je n’arrête pas d’utiliser ! Nous pouvons clairement parler du pouvoir de la musique traditionnelle chinoise. Ils ont bien combiné la musique classique des deux cultures, les instruments classiques occidentaux et asiatiques… chinois, en l’occurrence. C’est une très belle symbiose pour une immersion totale du public
».

« Nous pouvons parler de communion entre les spectateurs et le spectacle. S’il n’y avait pas de musique, l’immersion serait moins profonde, moins intense. Nous vivons vraiment les scènes… Là, clairement, l’orchestre, les musiciens, nous emmènent dans les tableaux auprès des danseurs… Ils viennent nous chercher et nous emmènent… Impressionnant ! ».

« Le tableau qui m’a le plus marqué, c’est celui sur la Danse Masculine Chinoise. C’était très impressionnant ! Les mouvements parfaitement exécutés. C’était très fluide, malgré la complexité des mouvements. Les danseurs poussent le mouvement au maximum de son amplitude. Ils vont super haut lorsqu’ils sautent… Ils tendent le pied à l’extrême… Cela m’a fait penser aussi aux gestes des arts martiaux ».

« La danse féminine est plus fine, plus raffinée, plus élégante… C’est très beau ».

Regard d’un chrétien

« Moi, je suis chrétien. Il y a une portée au-delà de la portée culturelle chinoise. Il y a une portée religieuse…Je ne connais pas la religion dont les valeurs sont véhiculées, mais elles se rapprochent assez de celles du christianisme, de la foi chrétienne. Notamment la vérité, la bonté et la patience. Ce sont les principales. C’est amusant de voir à quel point les similitudes sont aussi importantes : notamment, le Créateur qui a tout créé et qui descend sur Terre… Cela fait penser au jardin d’Eden. Dieu qui descend voir Adam et Eve tous les jours… De nombreuses similitudes que je ne connaissais pas. Du coup, j’ai appris cela… ».

« Il y a une portée très édifiante, dans le sens où ils se rappellent à la fin qu’au-delà de l’évolution, il ne faut pas oublier qu’il y a un Dieu et si nous nous amusons à l’oublier, en fait nous oublions qui nous sommes, nous perdons qui nous sommes, nous perdons l’essence même de notre être… ».

L’universalité des messages amenés en douceur

« Je pensais que cela concernait uniquement la culture occidentale, mais en fait, cela concerne le monde entier, toutes les cultures, tous les horizons, au Nord, au Sud, à l’Est, à l’Ouest de la planète… ».

« L’athéisme est une tendance de plus en plus forte. J’ai trouvé important et intéressant qu’ils le rappellent dans le spectacle… Et leur façon de l’amener… Ce n’était pas intrusif, pas violent dans leur façon de le présenter… C’était justement bien expliqué, bien amené. Cela permet à la personne qui l’entend de ne pas forcément porter un jugement mauvais ou malsain, parce qu’aujourd’hui, parler de religion peut parfois être tabou. Là, ce n’était pas tabou, cela se fondait bien dans le spectacle ».

« Les tableaux sur la persécution me rappellent les persécutions des chrétiens, ceux-ci ont beaucoup subi dans l’histoire, que ce soit à l’époque romaine, au début du développement de la foi chrétienne, après l’Ascension du Christ… et même ce que vivent les chrétiens aujourd’hui, à l’heure actuelle et même en Chine… Qu’ils osent le dire… Cela m’a personnellement marqué ».

Shen Yun… un spectacle courageux

« C’est très audacieux, vu l’origine chinoise du spectacle… C’est audacieux de leur part de dénoncer ce que le Parti Communiste peut faire dans leur pays, par rapport à la religion, surtout que cela va à l’encontre du pouvoir politique en place ».

« Ce qui est précieux pour moi, c’est la culture chinoise : les traditions chinoises. Cela a été évoqué, très bien illustré. Nous avons voyagé, c’était très fort de leur part ».

« Pour moi, ce spectacle, c’est plutôt une façon de célébrer le divin. C’est ce qu’ils ont fait. D’ailleurs Shen Yun, cela veut dire… " La beauté… des êtres divins… qui dansent ? ", je crois ! ».

« Les tableaux modernes ont montré le monde actuel, le monde d’aujourd’hui tel qu’il est…, par rapport à ce que nous avons perdu parce que nous sommes trop concentrés sur nous-mêmes et à la fin le Jugement dernier,… si nous pouvons l’appeler ainsi… le Tsunami cela rejoint un peu ce que nous pouvons retrouver dans la plupart des religions : l’enlèvement des Saints, le Jugement dernier pour les Chrétiens…, qui vont survenir après l’enlèvement des Chrétiens sur Terre et cela revient dans quasiment toutes les religions. C’est universel quelque part ».

Il est à noter, chers lecteurs, que sous le règne de l’empereur Yao, une grande inondation a eu lieu et seules quelques personnes ont survécu. Par la grâce du Créateur, trois seigneurs sacrés : Yao, Shun et Yu qui ont préparé le terrain pour le Divin. Ils ont été les pionniers d’une nouvelle civilisation et les créateurs d’un nouveau monde après le grand déluge comme le précise un précédent article de Vision Times sur le sens profond de la culture traditionnelle chinoise, si vous voulez en savoir plus.

Réfléchir sur sa position par rapport au Divin

« Shen Yun, c’est un spectacle universel, tout le monde peut le suivre sans se sentir offenser. Ce spectacle est vraiment très beau… ».

« Même les athées… C’est tellement bien amené. Je pourrais conseiller ce spectacle à un athée. La douceur du spectacle fait que les messages passent super bien et cela peut même l’amener à réfléchir sur sa position par rapport au Divin ».

Assis, au tout premier rang, nous rencontrons Monsieur Gilles Aufour, consultant international et sa compagne, Madame Élisabeth Larmagnac, qui nous confirment qu’ils ont voyagé dans le passé, dans la Chine antique. Et au-delà de cela, ils ont compris différents messages…

Des messages sur l’origine de la civilisation chinoise, des messages de liberté, de moralité, d’inspiration divine dans les arts des grandes civilisations

Monsieur Gilles Aufour explique en ces termes : « Nous y retrouvons la justesse, une certaine morale…. Le premier tableau avec le Créateur donne une origine à la culture chinoise ».

Madame Élisabeth Larmagnac poursuit avec un second message qui résiderait dans le fait : « Que de nos jours, il est presque inadmissible de ne pas avoir la liberté de penser et vivre dans un régime comme la Chine totalement totalitaire, cela fait peur ».

« Nous aimerions que les chinois aient la démocratie », ajoute Monsieur Gilles Aufour.

« Qu’il n’y ait plus d’oppression, qu’il y ait la liberté de penser sans être persécuté. Ce spectacle ne peut pas se produire en Chine, ils seraient tous arrêtés », souligne Madame Élisabeth Larmagnac.

« C’est vraiment dommage pour la culture chinoise qu’ils ne puissent pas se produire en Chine… » précise-t-elle.

Madame Larmagnac dit qu’il faut beaucoup de patience au peuple chinois.

Monsieur Gilles Aufour aborde le lien entre le divin et les arts : « Dans notre culture occidentale, le divin a toujours inspiré les arts…Les choses ne se sont pas faites comme cela : il y a bien eu un divin quelque part… Si nous examinons la construction des cathédrales, par exemple, ou les pyramides d’Égypte ».

Madame Larmagnac fait le rapprochement du tableau sur la persécution avec l’histoire française et le massacre de la Saint Barthélémy, les guerres de religion : « À l’époque, c’était… si vous n’aimez pas le même dieu que moi, vous n’irez pas au ciel ! ».

Touché par la scène de persécution dans la première partie du spectacle, Monsieur Gilles Aufour complète en faisant le rapprochement avec les persécutions staliniennes, et ajoute : « C’est quand même lui (Staline) qui a fait le plus de morts… Nous pouvons faire des parallèles comme ceux-là. … ».

Dans le spectacle Monsieur Gilles Aufour voit aussi : « Que nous en revenons toujours au premier tableau : le divin qui est arrivé et … entre guillemets " une sorte de philosophie " qui est bannie de Chine ».

Monsieur Aufour conseillerait ce spectacle aux enfants : « Pour les enfants, les scènes dansées sont magnifiques. Cela saute de partout, il y a de belles couleurs. Les enfants adorent cela. Nous le voyons d’ailleurs aujourd’hui, il y a pas mal d’enfants dans la salle. Nous sommes en matinée bien sûr, cela permet d’amener les enfants… Nous, nous avons pensé à notre petite fille de 7 ans et nous avons regretté de ne pas l’avoir amenée. Elle habite Aix en Provence. Nous avons d’ailleurs vu qu’ils sont passés à Aix mais là c’est la fin de la tournée… Du coup, nous l’emmènerons l’an prochain ! Ils reviennent tous les ans ! C’est différent chaque année. Elle adore la danse. Elle aimerait toutes les chorégraphies. Les danseuses avec les couleurs, et leur gestuelle, les volants, elle aurait adoré ! ».

Madame Larmagnac ajoute : « Et puis, … cette faculté qu’ils ont de nous montrer les danseurs qui disparaissent dans l’écran, dans les décors… Cela, les enfants doivent apprécier… ».

« C’est bien…c’est original. Cela marche bien. Je dirai à ma petite fille que c’est spectaculaire ! Je suis prête à le revoir l’année prochaine ! ».

Revivre la culture traditionnelle chinoise encore…

Et si comme certains spectateurs après le spectacle vous souhaitez poursuivre votre immersion dans la culture traditionnelle chinoise, sachez chers amis lecteurs, que vous pourrez acquérir de jolis foulards en soie d’inspiration ethnique comme ceux des Miao, des Mandchous, des Mongols sur les stands prévus par la boutique Shen Yun Shop Europe.

Ou si vous êtes également musiciens ou tout simplement passionnés de musique…Vous trouverez bien sûr, les partitions des musiques du Grand Orchestre Symphonique de Shen Yun, ainsi que les paroles des textes du spectacle, des coffrets de CD/DVD pour revivre calmement à la maison ces instants qui vous ont fait tant voyager à travers la Chine millénaire. Prolonger en quelque sorte le spectacle chez vous…

Et puis, si vous êtes un enfant… Vous pourrez aussi retrouver avec grande joie les aventures du malicieux Roi Singe dans un livre de coloriage.

Et si vous souhaitez en savoir plus, sur les valeurs et la philosophie profonde du Falun Dafa, vous pourrez également vous procurer les livres en différentes langues, du chinois en passant par le vietnamien ou même le français sur le stand dédié à la librairie Tiantibooks. Les livres sont traduits dans plus de 40 langues différentes, mais sachez que vous pouvez les retrouver en version numérique sur le site Falundafa.org et ce, en accès totalement libre et gratuit pour tous, ainsi que les musiques des exercices et les vidéos d’enseignement.

Et pour conclure ce samedi 6 mai 2023 qui s’achève pour la compagnie Shen Yun en France, vous pourrez peut-être tout simplement, emmener avec vous, une petite fleur de lotus, symbole du Falun Dafa et de l’espoir…

Pourquoi ce symbole de l’espoir ?

La fleur de lotus est une fleur qui pousse dans la boue, dans un environnement sombre et obscur, qui ensuite s’élève en traversant les épreuves, traverse l’eau, évite les poissons, les autres plantes… pour enfin émerger, sublime à la surface de l’eau, déployant ses pétales, magnifiques, à la lumière du soleil. C’est un peu comme nous les êtres humains, nous pouvons traverser des épreuves difficiles à endurer, mais finalement… émerger et nous en sortir…

Ainsi, terminons-nous, chers amis lecteurs, notre belle après-midi, non pas par une note de musique…mais par une note… d’espoir… !

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