Vendredi 6 mai, la deuxième séance de Shen Yun au Palais des Congrès a été accueillie par un public chaleureux. Parmi les spectateurs il y avait une grande fan de Shen Yun qui suit la Compagnie depuis son début, mais aussi deux spectateurs qui ont été interpellés par un tableau qui présente certains aspects de la Chine moderne.
Je suis une grande fan de Shen Yun depuis la conception du spectacle
Emily Deffayet, mannequin, est une « grande fan de Shen Yun depuis la conception du spectacle ». Elle avait déjà vu Shen Yun les années précédentes et est revenue cette année. « J’ai assisté au spectacle et j’étais tellement conquise. Je voulais revoir la représentation ». Emily Deffayet est ravie que la tournée de Shen Yun ait lieu malgré les petits soucis liés à la Covid.
Quant au côté spirituel transmis par le spectacle et à l’affirmation de ce que les artistes sont, Emily Deffayet trouve que « c’est beau, qu’ils puissent se présenter dans d’autres pays sachant qu’en Chine c’est interdit ». « C’est bien vécu à travers les médias. Le spectacle est mis en valeur. Je trouve que c’est une bonne récompense pour eux et pour le travail qu’ils font ». « Je trouve que cela reste toujours authentique. Il y a toujours du nouveau. Moi, cela fait la deuxième fois que je le vois. Il y a toujours quelque chose d’authentique. Il y a beaucoup de travail derrière aussi. C’est traditionnel. Il y a quand même de la modernité. C’est vraiment un régal pour l’œil. »
Emily Deffayet a été très touchée par la scène moderne sur le chirurgien et sa fille : « Présenter ce genre de scène, c’est que du visuel et du coup cela va faire passer un message. C’est vraiment percutant la manière qu’ils ont de tout exprimer à travers le corps ». Elle est admirative du travail corporel des danseurs : « Je trouve que le langage corporel est très important. Cela se voit qu’ils (les artistes) aiment ce qu’ils font. Ils aiment leur métier ». Pour Emily, Shen Yun « est vraiment un beau modèle pour la danse classique et pour la danse classique traditionnelle chinoise. »
C’est haut en couleur, de beaux artistes très performants
Bruno R. est venu en famille. « C’est grâce à ma petite fille de 8 ans qui avait vu des spots. Elle est très attirée par tout ce qui est chinois, Asie, Japon. Elle nous a dit " Moi, j’aimerais y aller ". Donc, nous avons décidé de venir. » Ne connaissant pas Shen Yun auparavant, Bruno R. découvre Shen Yun pour la première fois mais l’a bien apprécié. « C’est haut en couleur, de beaux artistes très performants. Un spectacle très agréable, que je recommande vivement, et qui change en même temps. »
Face à l’aspect spirituel qui est relativement fort dans le spectacle, Bruno R. confie qu’il est athée. Mais ce qui ne l’empêche pas d’apprécier, voire de respecter ce côté spirituel « qui va très bien avec le spectacle en question. C’est inspirant cela permet de prendre du recul ».
Sur les scènes modernes, Bruno R. pense que « Cela permet aussi de marquer l’histoire de la Chine en dehors de la danse ». « Autant le reste du spectacle c’est plutôt de la danse, autant là, il y a vraiment une histoire. Même ma fille s’est rendu compte qu’il se passe des choses, elle a compris l’histoire. Je trouve que c’est très bien intégré ».
Il y a aussi un engagement assez fort, par rapport à ce qui se passe en Chine
Cédric D. attend depuis deux ans pour voir le spectacle Shen Yun. C’était son cadeau d’anniversaire. « C’est la première fois que je vois le spectacle ». « C’est quelque chose que je voulais voir depuis assez longtemps. Pour la première fois, je ne suis vraiment pas déçu. C’est vraiment très sympathique. C’est très joli, très vivant, très coloré. Vraiment une chose à voir. »
Pour les tableaux plus modernes, Cédric D. précise qu’« Il y a aussi un engagement assez fort, par rapport à ce qui se passe en Chine, notamment par rapport à la scène avec le chirurgien ». Sachant que cette scène est inspirée de faits réels, Cédric D. trouve cela un peu choquant qu’à l’époque actuelle, on puisse encore « séquestrer » des personnes sous prétexte « qu’elles ne pensent pas de la bonne manière, sous prétexte qu’elles n’ont pas le comportement qu’il faut et puis ensuite en faire du trafic d’organes quelque part ».
Il reconnaît qu’« Il y a beaucoup de spiritualité. Mais quelque part ce tableau met une petite claque. Cela fait électrochoc. On pourrait dire que cela n’a pas vraiment sa place, mais en même temps cela permet de placer des messages relativement forts. »
Collaboration Charlotte Clémence
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