La foi en Dieu pose les fondements moraux des Hommes – pour vivre, pour prospérer, pour élever une famille, et aussi pour diriger une nation. De nos jours, de nombreuses réflexions sont menées sur la nature de la moralité – comment elle varie d'un individu à l'autre, d'une nation à l'autre, et sur son caractère subjectif. Pour celui qui reconnaît les principes célestes, cette pensée n'est pas juste, car pour lui la moralité est objective.
Lorsque vous croyez aux principes célestes, la vie s'avère souvent plus simple. Il y a beaucoup moins d’incertitudes, les choses deviennent plus claires, et il est plus facile de discerner le bon du mauvais, le bien et le mal. Lorsque le décret céleste stipule que vous devez être bienveillant envers votre prochain et faire preuve de tolérance, alors c'est ce que vous devez faire à tout moment. Rien de compliqué. Juste un peu difficile.
Les non-croyants soutiennent que la moralité est née de l'évolution. Par exemple, dans une société où les gens sont dépendants les uns des autres, il serait sage d'être bon envers les autres. Sinon, l'individu que vous avez offensé pourrait également se retourner contre vous et vous nuire, c'est souvent une question de survie. Mais pour les croyants en Dieu, ce n'est qu'une tactique. C'est très éloigné de la moralité.
La croyance en Dieu est nécessaire pour un gouvernement juste. (Image : Pixabay / CC0 1.0)
La croyance en Dieu établit qu'il existe certains droits inaliénables accordés à l'homme par le Créateur, et non par le gouvernement. Par exemple, la liberté d'expression en est un. Ce n'est pas un droit qui peut être donné par une autorité, car cela pourrait être préjudiciable, engendrer des abus de pouvoir. N'importe qui, dans n'importe quelle circonstance, peut souligner vos défauts et vous amener à vous interroger – comment une autorité, avec un esprit autoritaire, pourrait-elle accorder un droit aussi contradictoire ?
Le devoir du gouvernement est d'assurer que les droits inaliénables du citoyen ne soient pas opprimés. Il est donc le « garant » des droits. La conduite des hommes dans la société tend à être moins autoritaire lorsqu'elle est guidée par des principes universels supérieurs, « Lorsque le souverain est simple et bienveillant, le peuple est honnête et prospère. Lorsque le gouvernement est intransigeant et soupçonneux, le peuple est rusé et mesquin » – Lao Tseu, Tao Te King.
Quand un homme est considéré comme tout-puissant et omniscient, et qu'il n'y a pas de référence à une puissance supérieure, alors c'est lui qui décide du sort des autres. Aussi droits ou socialement justes qu'ils se considèrent, tous ceux qui ont suivi cette voie se sont finalement révélés tout aussi autoritaires. Chaque successeur croit qu'il échappera aux velléités de l'autorité précédente, et qu'il sera bien meilleur, mais tous finissent par retomber à nouveau dans le même gouffre de déraison qu’engendre la gloire.
Ceux qui gouvernent sous la direction des Cieux sont tenus de respecter des principes supérieurs. Ceux qui gouvernent sans eux sont à la merci de principes qu'ils ont eux-mêmes écrits. Désormais, ces personnes, contrairement aux premières, seront inspirées en fonction de leur volonté et des circonstances. Par conséquent, le livre des droit de l'homme compte beaucoup plus de volumes que celui de Dieu.
Plus il y a de lois, plus la vie des gens est restreinte. Les lois ne peuvent pas gouverner le cœur des hommes. Le citoyen moyen respectueux des lois est empêché de vivre une vie libre, tandis que les coupables continueront à trouver des moyens de contourner les lois. En fin de compte, à quoi cela sert-il ?
« Plus il y aura de lois et de commandements, plus il y aura de voleurs et de brigands. » – LAo Tseu, Tao Te King.
Les sages qui perçoivent ou entre en contact avec ce pouvoir écrivent les règles morales qui régissent la société. (Image : Pixabay / CC0 1.0)
La gestion d'un gouvernement est meilleure lorsqu'elle est limitée à quelques responsabilités comme la sécurité des frontières, le maintien de l'ordre public, la résolution des conflits, etc. Lorsque le gouvernement s'immisce dans la vie des citoyens avec un grand nombre de lois et de règlements, il étouffe la liberté – la liberté de vivre, de prospérer, de prier. Un gouvernement raisonnable ne fait jamais d’intrusion excessive dans la vie d'un citoyen.
Lorsque le chef de famille gouverne son foyer avec des principes divins, il essaie de servir les objectifs célestes à travers son fonctionnement. Les principes sont déjà là. Il lui suffit de s'assurer que les circonstances sont présentes pour que tout le monde les respecte.
Le même raisonnement peut être fait pour une société. Si le PDG suit des principes supérieurs pour servir les clients, les actionnaires et les employés, l'entreprise se développera naturellement. Ce qui est mauvais est écarté et ce qui est bon est maintenu.
De même, le dirigeant d'un royaume doit suivre les principes célestes. Sa tâche se limite à donner à ses sujets les circonstances, les possibilités et la sécurité nécessaires pour s'acquitter de leurs responsabilités, comme le veut le divin.
« Des grands souverains d'antan, le peuple ne connaissait que le nom. Ce furent des rois aimés et loués. Puis en vinrent d'autres qu'il craignit. Puis d'autres qu'il méprisa. » – Lao Tseu, Tao Te King.
On peut se demander où trouver un tel pays ou royaume qui a suivi des principes célestes et qui a prospéré dans l'histoire ? Pour eux, je dis que l'histoire n'a jamais été écrite dans la voie de la vertu. Les archives de la vertu sont conservées par Dieu. Les croyants comprennent que cette vertu est échangée contre toutes les bonnes fortunes dans la vie des hommes et des nations.
Rédacteur Swanne Vi
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