Quand on aborde l’histoire de l’un des principaux généraux de l’armée du PCC (Parti communiste chinois), Wang Shusheng, il nous faut tenir compte de la marche communiste qui a exercé une emprise mortelle sur la nation chinoise.Cette grille de lecture pourrait être appliquée pour de nombreux membres du PCC dans la Chine d’aujourd’hui.
Le point de vue révélateur du célèbre réalisateur Chen Kaige
Dans ses mémoires, le célèbre réalisateur chinois Chen Kaige a ouvert les yeux sur le système éducatif communiste.
« Dans le cadre de notre éducation idéologique, on nous enseigne depuis l’enfance que l’amour est basé sur la classe, et que la classe est la limite ultime qui distingue l’amour de la haine. Cependant, dans une société de classes, on s’attend à ce que l’on aime hier et que l’on déteste aujourd’hui. La seule constante est l’amour pour le chef .
Comme l’amour est temporaire, partiel, spécifique et non universel, la haine devrait être à long terme, globale et universelle. L’amour est un poison, l’amour dégénère, la nature humaine est hypocrite, et la haine représente la justice et le sentiment de sécurité. Dans un pays où la population est nombreuse et très dense, il n’est pas difficile d’imaginer les conséquences de l’utilisation de la haine comme flambeau à transmettre.
L’amour pour le chef et la haine pour les autres : Cette forme tordue de lavage de cerveau est la réalisation la plus importante du PCC et sa plus grande exportation. Chaque écolier chinois est tenu de prêter serment d’allégeance au drapeau rouge ».
Couper les liens familiaux et amicaux
Le constat est que sous l’éducation du PCC, l’aliénation est le mécanisme principal, les tragédies humaines entre parents et enfants, maris et femmes, parents, amis et collègues sont continuellement fomentées et mises en scène en Chine continentale.
Dans les différents mouvements qui ont suivi la prise du pouvoir par le PCC, l’« extermination des proches » a été activement encouragée et est devenue monnaie courante. Ce phénomène a été particulièrement grave pendant la Révolution culturelle.
Par conséquent, qu’il s’agisse de hauts fonctionnaires ou de personnes ordinaires que l’endoctrinement incessant du PCC a empoisonnées, il leur est devenu de plus en plus complexe et dangereux d’échapper à cet endoctrinement abrutissant.
Wang Shusheng : L’un des dix « généraux fondateurs »
L’histoire de Wang Shusheng, l’un des dix « généraux fondateurs » nommés par le PCC après sa prise de pouvoir, est l’incarnation la plus authentique du pouvoir ultime et de la justice finale du Ciel sur les affaires humaines.
Wang Shusheng est né en mai 1905 à Macheng, une ville située à la jonction des provinces du Hubei, du Henan et de l’Anhui. Dans ses premières années, son père était un homme d’affaires prospère, engagé dans le commerce de la farine et l’agriculture. Lorsqu’il atteint l’âge mûr, il a acquis plus de 40 hectares de rizières et plusieurs hectares de forêt. Sa famille était considérée comme aisée.
Sa mère a donné naissance à cinq enfants, quatre garçons et une fille. Wang Shusheng était le troisième enfant de la famille. À l’âge de 6 et 9 ans, ses parents sont morts l’un après l’autre. La famille a alors eu recours à l’aide de son grand-oncle : un propriétaire terrien, qui était le frère cadet de la grand-mère de Wang Shusheng.
Grâce à l’aide généreuse de son grand-oncle, Wang Shusheng est entré dans une école privée à l’âge de 7 ans. Puis, il a intégré le lycée de Wuchang à l’âge de 17 ans et a été admis au lycée du comté de Macheng à l’âge de 18 ans. Sous la direction du directeur et de son cousin Wang Youan, il a commencé à lire des livres et des périodiques communistes.
En 1925, il retourne dans sa ville natale pour enseigner dans une école privée. L’année suivante, il adhère au Parti communiste chinois et devient directeur de l’organisation de l’Association des agriculteurs du district de Chengma. Il a ensuite suivi la doctrine révolutionnaire violente du parti communiste. Ainsi, il a dirigé le mouvement paysan local et a organisé des forces armées paysannes.
Un despote du PCC
Sous l’impulsion de Wang Shusheng, plus de 50 membres de sa famille rejoignent le PCC, dont sa femme, Yang Ju. Pour inciter d’autres paysans pauvres à rejoindre le PCC, Wang Shusheng a pillé les biens de sa famille et leur a distribué les terres et les biens de sa famille. Il a délibérément brûlé de ses propres mains de nombreux titres de propriété et contrats fonciers de sa famille. Cependant, il fallait faire encore plus.
Lorsque Wang Shusheng s’est retrouvé face à ses proches, il a semblé être possédé par des démons : faisant fi de toute éthique et de toute moralité et ne faisant preuve d’aucune pitié à leur égard.
La chose la plus choquante pour les paysans de l’époque était que Wang Shusheng a tué son grand-oncle de ses propres mains.
Son grand-oncle, Ding Zhenyu, était un riche propriétaire terrien. Il possédait de 700 à 800 acres de terres agricoles, des dizaines de maisons et de nombreux travailleurs à long terme et à court terme. Si la famille Ding était si riche, c’était grâce à son travail acharné et à sa bonne fortune.
Pour souligner la soi-disant « rectitude » du PCC et de Wang Shusheng, son grand-oncle a été dépeint comme une « brute » ayant commis toutes sortes de méfaits. Or, l’histoire des archives de son grand-oncle montre qu’il était très respecté, travailleur, gentil et généreux. Aucune information ne permet de prouver les accusations de la mafia à l’encontre de cet homme. De plus, quelqu’un qui a volontairement et généreusement aidé ses proches démunis peut-il être un homme sans honneur ni conscience ?
De fait, lorsque l’Association des agriculteurs communistes a eu l’intention de le priver de ses biens durement acquis, comment son grand-oncle pouvait-il ne pas être offensé ? Après tout, il s’agissait de la propriété de sa famille. Il croyait en l’éthique et pensait raisonnablement que Wang Shusheng ne serait pas ingrat.
Il dénonce publiquement sa propre famille
Ding Zhenyu ne s’attendait pas à ce que le possédé Wang Shusheng déclare publiquement ces mots :
« Bien que nous ayons de l’argent et des terres dans nos familles, nous sommes différents de nos frères pauvres. Mais nous avons déjà compris que tout cela a été obtenu en exploitant les masses. Notre génération ne permettra pas que ce système d’exploitation se poursuive. Nous voulons renverser ce phénomène déraisonnable. Nous sommes prêts à nous révolter, et je me révolte déjà… Soyez assurés que moi, Wang Shusheng, je suis redevenu un agriculteur et que je fais partie de la même équipe que mes collègues agriculteurs. Je ne changerai jamais d’avis pour le reste de ma vie ! Même si c’est ma mère, une contre-révolutionnaire, elle doit être punie ».
Les membres de l’Association des agriculteurs, qui approuvaient l’attitude de Wang Shusheng, ont allumé des torches et, au cours de la nuit, se sont dirigés avec frénésie vers la maison de Ding Zhenyu pour voler ses terres et ses biens, défoncer sa porte et entrer de force dans la maison pour le capturer. Wang Shusheng était à la tête de la foule. Ding Zhenyu a été ligoté, tandis que son fils Ding Yueping s’est échappé par l’arrière-cour.
Une fois ligoté, Ding Zhenyu a supplié les membres de l’association des agriculteurs de le laisser partir. Selon le rapport du PCC sur l’attaque funeste : « Avant qu’il n’ait pu terminer ses mots, il a été battu par les serviteurs qui le traitaient habituellement avec respect ».
Ding Zhenyu a rampé devant Wang Shusheng, espérant qu’il arrêterait ses tortures, compte tenu de son statut de grand-oncle. Wang Shusheng, qui avait depuis longtemps tourné le dos à ses proches, « s’est contenté de le regarder avec un sourire froid ».
Quelques jours plus tard, la foule est revenue pour achever et assassiner Ding Zhenyu, qui avait été torturé. Wang Shusheng a personnellement tranché la tête de son grand-oncle à l’aide d’un hachoir. Il s’agit du même général sanguinaire Wang Shusheng, considéré comme l’un des fondateurs du régime chinois et toujours idolâtré par le PCC aujourd’hui.
Les cinq principes éthiques traditionnels
Les « cinq éthiques » sont l’un des principes du confucianisme chinois traditionnel, à savoir : « la relation entre père et fils, la distinction entre mari et femme, la droiture entre souverain et sujet, la frontière entre les jeunes et les vieux, et la confiance entre amis ».
Ces cinq types de relations éthiques sont communs au monde entier. Un comportement qui viole cette éthique ne devrait pas être observé. Les valeurs morales traditionnelles, prônées par les dynasties successives, étaient axées sur le maintien de l’éthique. Elles mettaient l’accent sur la bienveillance, la confiance et la piété filiale. Ces principes éthiques étaient utilisés pour soutenir la stabilité et la tranquillité de la famille et de la société.
Cependant, le PCC, qui n’adhère à aucun de ces principes moraux ou éthiques, gouverne le pays en prônant « l’athéisme », réprime la « nature humaine » avec « l’esprit du Parti », met l’accent sur la « suprématie des intérêts du Parti », exige des membres du Parti et du peuple qu’ils abandonnent les liens familiaux, trahissent leur conscience et encouragent la destruction des proches.
Le PCC a causé des dommages sans précédent à la société traditionnelle.
Wang Shusheng a continué sur la voie de la destruction
Après le meurtre de son grand-oncle, Wang Shusheng est tombé de plus en plus profondément dans les griffes du PCC, ainsi que dans la voie de la destruction et du vol impitoyables.
Un article sur Internet a un jour révélé ce récit. En raison du manque de fonds, son chef d’équipe a envoyé Wang Shusheng et un autre membre de son équipe voler davantage d’argent. Tous deux étaient considérés comme des intellectuels. Après avoir accepté la tâche, ils y ont longuement réfléchi et ont estimé qu’ils ne savaient pas par où commencer.
Finalement, Wang Shusheng a imaginé un complot. Il s’est souvenu qu’il y avait une famille de propriétaires terriens dans sa ville natale. Le propriétaire était son oncle éloigné. Il allait souvent chez lui quand il était enfant et connaissait bien l’endroit.
Les deux hommes se cachèrent donc dans les bois derrière la maison et attendirent la nuit, puis se couvrirent le visage et entrèrent dans la maison pour exiger de l’argent. De façon inattendue, la dame la plus âgée de la maison reconnut l’un des deux hommes masqués comme étant Wang Shusheng et l’appela par son surnom.
Elle dit alors à Wang Shusheng : « Mon fils, si tu veux de l’argent, revient simplement parler à ton oncle et à ta grand-mère. Il n’est pas nécessaire d’apporter un couteau ou un pistolet pour voler ton oncle ». Après avoir entendu cela, Wang Shusheng a expliqué par la suite qu’il était rempli de honte.
La dame âgée connaissait leur but et s’est tournée pour discuter de la situation avec son fils. Elle pensait que le petit-neveu était désespéré et était venu pour les voler. Si les membres du clan le savaient, cela causerait beaucoup de problèmes. Leur donner l’argent et les laisser partir rapidement serait le mieux.
La dame sortit alors une boîte cachée contenant un rouleau de 50 yuans d’argent liquide, ainsi qu’un sac de bijoux en or et en argent et leur demanda de les emporter. Wang Shusheng prétendit qu’il ne pouvait pas supporter de prendre le sac de bijoux, alors il ne prit que l’argent et lança : « Merci ! » Puis lui et son complice se dépêchèrent de sortir par la porte arrière.
Plus tard, Wang Shusheng raconta cet incident dans ses mémoires. En réalité, est-il réellement plausible qu’il ait ressenti une quelconque honte lorsqu’il a volé l’argent de ses proches, alors qu'il n’a éprouvé aucun remords lorsqu’il a tué son grand-oncle ?
Pendant la guerre civile entre le Kuomintang et le Parti communiste, Wang Shusheng a servi comme commandant adjoint de la région militaire des plaines centrales et commandant adjoint de la région militaire du Hubei. Après la prise du pouvoir par le PCC en 1949, il a servi successivement comme commandant de la région militaire du Hubei et vice-ministre du ministère de la Défense de la République populaire de Chine. En 1955, il est promu au grade de général. Parmi les « dix généraux » de l’armée, Wang Shusheng se classait cinquième. Wang Shusheng semblait être dans une situation prospère.
Les trois fils rencontrèrent des problèmes les uns après les autres
Cependant, il avait un secret indescriptible : tous ses trois fils sont morts dans des conditions misérables.
Wang Shusheng a rencontré Yang Ju, un médecin militaire, à l’automne 1944. Ils ont commencé à sortir ensemble et se sont mariés un peu plus tard. Ils ont eu quatre enfants, une fille et trois fils.
Le fils aîné, Wang Luguang, était la fierté du couple. Il était brillant dès l’enfance et a été admis à l’université de Tsinghua à un jeune âge. Cependant, il est impliqué dans un accident de voiture lors d’une sortie, ce qui entraîna une paraplégie importante. Il devait passer le reste de sa vie dans un fauteuil roulant et ne pouvait se passer de soins constants.
Le deuxième fils, Wang Chu, était fragile et malade depuis sa naissance. Malgré tous les efforts de ses parents et de sa famille pour trouver un remède, il finit par sombrer dans un état végétatif et meurt prématurément.
Le plus jeune fils, Wang Jian, s’engagea dans l’armée dans sa jeunesse et souffrit souvent de maux de tête et de vertiges. Finalement, Wang Jian souffrit de maladie mentale et fut interné dans un asile de fous.
Les trois fils rencontrèrent des problèmes les uns après les autres. Leur fille, Wang Jichi, fut la seule à grandir en sécurité et à devenir une source de réconfort pour ses parents.
Par un étrange retournement de situation, pendant la Révolution culturelle du PCC, Wang Shusheng, qui travaillait à l’Académie des sciences militaires à l’époque, fut critiqué et battu par ses rebelles. En janvier 1974, il meurt d’un cancer avancé de l’œsophage.
Les lois karmiques sont-elles venues frapper à sa porte ?
Du point de vue des lois immuables du karma telles qu’elles sont enseignées dans la tradition bouddhiste et de la justice du Ciel, Wang Shusheng a connu un sort misérable. Ses trois fils ont connu de graves afflictions qui n’ont pas eu de fin heureuse. Il en allait de même pour sa mort d’un cancer.
Dans la tradition bouddhiste, ces événements sont considérés comme des représailles pour ses péchés de débauche, sa violation des principes moraux et le meurtre de son grand-oncle. Il existe encore aujourd’hui de nombreux « Wang Shusheng » parmi les membres du PCC.
Rédacteur Charlotte Clémence
Source : Top CCP Army General Wang Shusheng Meets His Nemesis
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