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Opinion. Lettre à toutes les mamans du monde : bonne fête maman

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PODCAST

Maman, bien que tu ne sois pas parfaite, je sais que tu souhaites m’apporter la meilleure éducation possible. Tu veux me donner tout ce dont j’ai besoin pour devenir une adulte épanouie et responsable. Tu as beau chercher dans ces livres qui expliquent comment être mère, dans la pratique, tu es souvent déboussolée. Car être mère ne s’apprend pas, être mère se vit.

Maman, tu gères tes émotions, ta fatigue, tu laisses tomber tes envies pour me faire grandir parce que tu m’aimes et te sens responsable de moi. Je sais bien qu’il t’est arrivé de penser à me jeter par la fenêtre, mais une fois calme tu te sens coupable d’avoir eu une telle pensée. D’autres fois, tu te fais tant de soucis parce que je suis malade ou que je ne suis pas encore rentrée ou que je passe un examen et bien d’autres choses encore. Maman, pour toutes tes peines, je t’aime, bonne fête maman !

Donner la vie est un acte d’amour pur. (Image : Valéria Rodrigues Valéria / Pixabay)

Maman, tu as pris connaissance de ma venue alors que je n’étais qu’un embryon. Étais-tu ravie car tu m’attendais depuis longtemps ou t’es-tu mise à pleurer parce que j’allais changer ta vie alors tu n’en avais pas envie ? J’ai continué à grandir, à me former et le moment de la délivrance est arrivé. Non sans douleur, tu m’as mise au monde, tu m’as prise dans tes bras et tu m’as nourri. Était-ce à ce moment ou plus tard, quand je t’ai souri que tu as fondu d’amour pour moi ? Maman, pour toutes tes peines, je t’aime, bonne fête maman !

Maman peut passer des heures à veiller son enfant. (Image : Victoria_Regen / Pixabay)

Les premiers mois de ma vie, tu ne dors pas beaucoup. Il m’arrive parfois de confondre le jour et la nuit. Et puis, j’ai faim, je me sens mal dans ma couche, j’ai mal et tu ne sais pas pourquoi. Bien qu’épuisée, tu t’occupes de moi, tu me berces en murmurant une douce chanson.

Quand je suis malade, tu veilles sur moi, tu ne dors que d’une oreille. Tu remues ciel et terre pour me guérir. Quelle que soit ma maladie ou mon handicap, tu m’aimes et veilles sur moi. Pourtant, quand tu es malade, personne ne veille sur toi et malgré ta maladie, tu t’occupes de moi.

Je grandis et voilà que je commence à sortir le soir. Quand je rentre, je te trouve encore réveillée. Tu t’inquiètes toujours pour moi. Je ne le comprends pas encore et ça m’énerve, je suis presque adulte maintenant, enfin, c’est ce que je pense. Pourtant je sais que toutes ces inquiétudes proviennent de ton amour pour moi. Maman, pour toutes tes peines, je t’aime, bonne fête maman !

Maman, j’aime quand tu ris, j’aime te voir heureuse ! (Image : Randhir Kumar / Pixabay)

J’aime te voir sourire et rire. Alors je te fais des beaux dessins, des gros calins, je te dis des mots doux et je vois tes yeux briller et tu souris en me disant merci. Moi, je suis aux anges. Quand je te fais des surprises et que tu en es contente, je le suis aussi. Quand je t’obéis et suis tes conseils, je me sens en sécurité, même si j’aurais préféré faire autrement. Enfant, j’aime quand tu me récompenses, quand tu joues avec moi, quand tu m’apprends à cuisiner, à faire des choses de grands. Pour tous ces merveilleux moments, ces souvenirs réconfortants, merci maman, bonne fête maman !

Tu m’accompagnes et me guides dans mon apprentissage de l’école comme de la vie. (Image : Dana / Pixabay)

Quand j’ai de bonnes notes, tu es fière de moi et quand je n’ai pas confiance en moi, tu m’encourages toujours. Tu veilles à ce que je fasse bien mes devoirs, à ce que je sois bien habillée et bien coiffée, que je mange à ma faim et correctement. Tu m’apprends les bonnes manières, à dire bonjour, s’il vous plaît, merci. Toute petite, il m’arrive de mentir, de voler et même de taper mes camarades, de ne pas respecter les affaires des autres, tu me corriges, tu m’apprends à être honnête et respectueuse. Quand je te fais une promesse et que je ne la tiens pas, quand je répète un secret, quand je trahis une copine, tu m’apprends à être loyale. Tu m’apprends aussi à être modeste et compatissante par ton exemple. Tu me guides vers ce que tu penses être le mieux pour moi, même si parfois ce mieux est ton souhait et pas le mien, je sais que dans le fond, c’est ce que tu penses être le meilleur. Maman, pour tout ce que tu m’apportes, merci et bonne fête !

Maman, quoi qu’il arrive, toute ta vie, tu me portes dans ton cœur et je le sais. (Image : Dana / Pixabay)

L’adolescence est un passage difficile pour tout le monde. Maman, combien de fois tu m’as énervée, combien de fois je t’ai répondue, désobéie, ignorée. Je me cherchais, je pensais ne plus être une enfant et j’aspirais à l’indépendance mais tu étais toujours là, qui veillait sur moi, qui me dirigeait. Maman, je sais que je t’ai fait pleurer mais sache que même si j’avais l’impression de ne plus avoir besoin de toi, j’étais rassurée par tes limites et ton amour m’empêchait de faire des bêtises que j’aurais regrettées.

Maman, depuis plusieurs années j’ai quitté le nid. Je suis devenue maman et je pense souvent à toi. J’ai la chance de t’avoir auprès de moi. Quand j’ai besoin de toi, tu es là. Quand je ne sais pas comment soigner mon enfant, tu me conseilles. Quand je suis trop fatiguée, tu viens me soutenir. Parfois, tu te mêles trop de mes affaires et ça m’irrite mais je sais que j’ai de la chance de t’avoir. Tu restes mon ancre, mon pilier, mon réconfort. Maman, tu es celle qui m’a toujours aimée et protégée, merci mille fois et encore bonne fête maman !

Maman, les années passent et j’aimerais que tu sois toujours auprès de moi. (Image : Silvia / Pixabay)

À mon tour d’être grand-mère. Tu es toujours présente mais j’ai bien de la peine à te voir décliner. J’aimerais tant pouvoir m’occuper de toi comme tu l’as fait pour moi. Mais je dois travailler, m’occuper de ma famille et des petits-enfants. Je ne passe pas tout le temps qu’il faudrait auprès de toi. Je sais que ça te fait de la peine, même si tu ne te plains pas, car tu ne veux surtout pas me déranger. Pardon maman, je t’aime toujours autant et je suis navrée de te laisser à d’autres. Mais aujourd’hui, je passe pour te dire : bonne fête maman !

La vie n’est pas toujours facile. Certaines mamans ne sont pas capables d’assumer leur rôle pour plein de raisons. Mais l’amour d’une maman reste l’amour d’une maman et l’enfant l’aime quoi qu’il puisse se passer. Dans ces cas, il arrive qu’une aide bienvenue s’offre comme un cadeau du ciel. Trop souvent, personne n’est là pour soutenir cette maman. À ces mamans, je leur dis : ne te culpabilise pas, fais ce que tu peux, si tu tombes, relève-toi. Même des années plus tard, il n’est jamais trop tard pour dire ta peine et combien tu aurais voulu faire autrement sans y avoir réussi. Un enfant aime toujours sa maman, il lui pardonnera et sera apaisé, sois-en sûre.

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