La Cité interdite de Pékin est un symbole de la culture chinoise. Elle abrite les plus beaux objets de tous les temps. Les dirigeants étrangers visitent le musée et l’admirent. Mais, saviez-vous que la Cité interdite est le lieu où Mao Zedong, le chef dictatorial du Parti communiste chinois, n’a pas osé entrer jusqu’à sa mort ?
Il est souvent dit qu’il existe deux endroits célèbres en Chine où Mao Zedong (1896 – 1976) n’a pas osé mettre le pied quand il a commencé à occuper ses fonctions officielles : il s’agit de Yan’an, dans le Shaanxi et de la Cité interdite à Pékin.
Quitter Yan’an et ne pas regarder en arrière
Yan’an, la base militaire du Parti communiste chinois (PCC) était le quartier général où Mao Zedong dirigeait ses troupes dans une cité troglodyte, située à l’extérieur des murs de la ville, à l’époque de la guerre civile chinoise, souvent appelée la Longue Marche.
Il est dit que Mao Zedong n’est plus jamais retourné dans cette région. La raison en est que « quelqu’un a craqué ». Lorsque Chiang Kai-shek a attaqué le nord du Shaanxi, l’armée de Hu Zongnan (1896-1962), un des généraux de Chiang Kai-shek, forte de 200 000 hommes, a attaqué Yan’an. Le PCC a décidé de rester dans le Nord du Shaanxi jusqu’au bout et de traverser le fleuve Jaune dans le Nord de la Chine jusqu’à l’Est. Mao ne savait pas s’il devait rester ou partir, il a alors demandé à quelqu’un de lui prédire son avenir.
La divination qui lui a été transmise est celle-ci : « C’est le début du printemps et la rivière est sèche, il n’est donc pas conseillé de traverser la rivière. Si vous traversez, ne faites pas demi-tour ! ». C’est pour cette raison que Mao a quitté Yan’an et n’y est jamais retourné.
Ne pas se rendre à la Cité interdite de peur de mettre en danger le trône
Le deuxième endroit où il ne pouvait pas aller était la Cité interdite à Pékin. La Cité interdite n’est qu’à un mur de Zhongnanhai. Les dignitaires internationaux qui visitent la ville se doivent de visiter la Cité interdite.
Compte tenu du pouvoir de Mao Zedong, de son penchant à parler du passé et du présent, à écrire des poèmes et des romans…, ce monument, qui contient des millions d’objets précieux, qui est en place depuis plus de 500 ans et qui a été érigé sous les dynasties Ming et Qing, est un lieu qu’il aurait dû fréquenter. Alors, pourquoi Mao Zedong n’a-t-il pas osé y entrer jusqu’à sa mort ? La raison est stupéfiante !
Si Mao Zedong n’est pas entré dans la Cité interdite, c’est qu’il aurait écouté les conseils d’une « personne douée de capacités supérieures » qui lui aurait dit : « Tu ne peux pas entrer, entrer mettrait le trône en danger ».
L’article qui relate ces faits indique que Mao Zedong reconnaissait les pouvoirs surnaturels et les personnes très intelligentes, et qu’il croyait en leurs prédictions au point de leur obéir.
Toute sa vie, Mao Zedong s’est creusé les méninges pour « usurper le Parti et prendre le pouvoir ». En plus de se plonger dans les aspects négatifs des batailles judiciaires et des intrigues trompeuses sur le pouvoir, il entretenait et envoyait des agents secrets, et des espions, à des fins de renseignement, tout en se faisant prédire l’avenir et en écoutant toutes sortes de ragots sur ses gains et ses pertes de pouvoir.
Présages favorables et mauvais présages
En 1976, l’année de sa mort, une météorite est tombée sur Jilin, une province au Nord-est de la Chine. Ce phénomène a effrayé Mao Zedong. Il a dit à son secrétaire, Meng Jinyun : « Il y a des présages favorables pour les événements favorables, et il y a des présages défavorables pour les événements défavorables. Quand le ciel tremble et que la terre tremble, quand de gros rochers tombent du ciel, cela signifie que des gens vont mourir ! ».
Tout au long de sa vie, Mao Zedong a prôné « qu’un matérialiste convaincu est sans peur », mais lorsque la mort était en jeu, il a parlé du cœur fantôme qui a toujours eu des signes célestes et des craintes de punition céleste. Il a souvent dit une chose et souvent fait une autre : c’est tellement contradictoire ! On ne peut s’empêcher de se demander si « l’athéisme » propagé par le Parti communiste chinois n’est pas simplement une « mystification pour le peuple ».
Rédacteur Charlotte Clémence
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