La quête de la santé et de la longévité a toujours été au cœur des efforts et des recherches de l’humanité. Elizabeth Blackburn, lauréate du prix Nobel, a mis en lumière un aspect crucial de la longévité : l’équilibre émotionnel. Pour vivre jusqu’à cent ans, un régime alimentaire adéquat compte pour 25 %, d’autres facteurs pour 25 % et l’équilibre émotionnel joue un rôle important, à hauteur de 50 %. Mais qu’entend-on exactement par « équilibre émotionnel » et comment y parvenir ?
L’impact des hormones du stress sur la longévité
Les hormones du stress peuvent endommager l’organisme. Soigner le cœur (l’âme) passe avant soigner la maladie. Des recherches en psychologie ont montré que lorsqu’une personne est extrêmement en colère, les hormones de stress produites par le corps suffisent à tuer une souris. C’est pourquoi les hormones de stress sont également appelées « hormones toxiques ».
Lorsqu’une personne est heureuse, le cerveau sécrète de la dopamine et d’autres hormones bénéfiques. Ces hormones détendent l’esprit, produisent du plaisir et créent un état de confort physique et mental, permettant aux différentes fonctions de l’organisme de se coordonner, de s’équilibrer et de favoriser la santé.
L’équilibre émotionnel dans la pratique
La médecine moderne a découvert que 65 à 90 % des maladies humaines, telles que l’artériosclérose, l’hypertension, les ulcères gastroduodénaux et les menstruations irrégulières, sont liées à une dépression psychologique. Ces maladies sont appelées maladies psychosomatiques. Si une personne est agitée, en colère ou tendue toute la journée et que les niveaux d’hormones de stress restent élevés pendant une longue période, le système immunitaire du corps sera affaibli et détruit, et le système cardiovasculaire deviendra particulièrement fragile en raison d’un surmenage à long terme.
On raconte qu’une agricultrice de Géorgie a vécu 132 ans et 91 jours. À l’âge de 130 ans, un journaliste lui a demandé le secret de sa longévité et elle a répondu : « tout d’abord, une famille harmonieuse ». Deux professeurs de psychologie aux États-Unis ont découvert, après 20 ans de recherche, que les relations interpersonnelles occupent la première place parmi les facteurs déterminants de la longévité. Selon eux, les relations interpersonnelles pourraient être plus importantes que les fruits et légumes, l’exercice physique régulier et les bilans de santé réguliers. Ces mots sont la clé pour déterminer si une personne vivra longtemps.
L’homme est par nature un animal social qui vit dans des relations interpersonnelles. Le psychologue Abraham Maslow a résumé les besoins humains en cinq catégories, de la plus faible à la plus élevée : besoins physiologiques, besoins de sécurité, besoins sociaux, besoins de respect et besoins d’accomplissement personnel. À l’exception des besoins physiologiques, tous sont liés aux relations interpersonnelles. Lorsque ces besoins sont satisfaits, le bonheur est au rendez-vous !
De nouvelles recherches montrent que le fait d’avoir un objectif précis est bénéfique pour la santé, car le fait d’avoir un but dans la vie détermine la mentalité d’une personne qui, à son tour, détermine sa condition physique. Les vaisseaux sanguins des personnes qui réfléchissent fréquemment sont souvent détendus, ce qui préserve les cellules cérébrales et prévient le vieillissement prématuré du cerveau.
Les scientifiques ont également découvert que lorsque le cerveau est actif, il envoie davantage de glucose aux zones qui en ont le plus besoin. En période de calme, le taux d’utilisation du glucose dans le cerveau des personnes âgées est inférieur à celui des jeunes, mais lorsque le cerveau est actif, le glucose obtenu dans les zones les plus actives du cerveau n’est pas inférieur à celui des jeunes. Par conséquent, l’utilisation du cerveau peut favoriser le métabolisme cérébral et retarder le vieillissement.
Aider les autres : un remède contre la dépression
Les chercheurs ont découvert qu’apporter une aide matérielle aux autres peut réduire le taux de mortalité de 42 %, et qu’apporter un soutien émotionnel peut réduire le taux de mortalité de 30 %. Aider les autres a un effet médical car la gentillesse et les bonnes actions créent souvent un sentiment indescriptible de joie et de fierté, réduisant les hormones de stress et favorisant la sécrétion d’hormones bénéfiques. Les épidémiologistes affirment même que prendre l’habitude d’aider les autres est un bon moyen de prévenir et de traiter la dépression.
Les relations interpersonnelles sont un facteur déterminant de longévité. Alors, comment établir des relations interpersonnelles harmonieuses ? Guan Zhong a dit : « accueillir les autres avec gentillesse, c’est comme accueillir un frère, accueillir les autres avec malveillance, c’est comme faire du mal à des soldats ».
Les relations et les réactions entre les personnes sont comme des échos dans les montagnes. Si tu es gentil, l’écho sera « gentil », si tu es méchant, l’écho sera « méchant ». Certaines personnes ont de mauvaises relations interpersonnelles uniquement à cause de leurs conflits constants avec les autres.
Rédaction Fetty Adler
Collaboration Jo Ann
Source : Unlocking Longevity: The Power of Emotional Balance
www.nspirement.com
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