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Opinion. La responsabilité sociale des élites : conscience de soi, richesse matérielle et avenir de l’humanité (2/4)

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La richesse matérielle et la moralité

Dans une société mutante et en crise actuellement, quelle est la part de responsabilité sociale des élites ? Être plus résilient pour créer plus de richesse matérielle ? Respecter l’environnement ou revenir à la tradition basée sur la moralité ? Mais tout cela passerait-il par l’éveil de la conscience de soi, une étape incontournable : qui suis-je, pourquoi suis-je là et où vais-je ?

La conscience et les idées de la société humaine qui prédominent aujourd’hui sont fondées sur les théories de plusieurs individus

René Descartes a été appelé le père de la philosophie moderne. Ses œuvres ont jeté les bases de la pensée occidentale dominante moderne. Il croyait que le monde dans lequel nous vivons se limitait au monde matériel que nous pouvons observer et ressentir, et qu’il n’existe que ce seul monde. Ainsi, les multiples mondes mentionnés dans la religion, tels que le Royaume des cieux, n’existeraient pas.

Selon ce paradigme, notre vie est le corps matériel dans ce monde matériel que nous pouvons ressentir, et les phénomènes de la vie sont des fonctions de ce corps matériel. Notre vie serait limitée au corps matériel dans ce monde matériel que nous pouvons percevoir, et le phénomène de la vie serait une fonction de ce corps matériel. L’âme, donc l’esprit humain, existe intimement liée à ce corps matériel.

Alors, d’où vient la vie dans ce monde ? La réponse de Darwin était l’évolution. De la matière inorganique a évolué la matière organique, et de la matière organique ont évolué les organismes unicellulaires les plus simples, qui ont ensuite évolué selon le principe de la sélection et de l’utilisation, et enfin une classe d’organismes qui a appris à travailler et a ainsi évolué en êtres humains. La création des êtres vivants reposerait ainsi sur cette théorie de l’évolution biologique par la sélection naturelle.

La responsabilité sociale des élites : conscience de soi, richesse matérielle et avenir de l’humanité
L’Homme selon René Descartes. (Image : wikimedia / René Descartes / Domaine public)

Comment ces êtres humains, qui ont évolué, survivent-ils et se développent-ils dans ce monde matériel standardisé ? La réponse donnée par le matérialisme historique de Karl Marx est que le travail est à l’origine du développement social des êtres humains, fondé sur la lutte des classes. C’est la logique mise en place dans les sociétés basées sur le communisme étatique, tel que mis en place par le Parti communiste dans la Chine d’aujourd’hui. Selon ce point de vue, la richesse, résultat du travail, devrait alors être la force motrice du développement social humain qui repose sur le prolétariat. La mesure du développement social et la création de richesse devrait être l’activité fondamentale, et primaire, de cette société humaine, qui prône se développer dans le sens de la création de toujours plus de richesse matérielle pour tous.

Dans notre monde moderne, il est souvent admis que la richesse peut changer les conditions de vie, et qu’elle peut satisfaire les désirs. Toutefois, dans les civilisations humaines qui prônent l’enseignement des sages, la recherche de la richesse est régulée par divers aspects tels que la religion, la moralité, la culture et l’art. La culture traditionnelle chinoise qui repose sur la bienveillance, la droiture, la bienséance, la sagesse et la foi, ainsi que les enseignements religieux dans les sociétés occidentales ont toujours constitué la première règle de l’activité sociale dans ces civilisations.

Les Personnes possédant une éducation spirituelle croient en ces principes de vie grâce aux enseignements des saints et des sages qui sont descendus dans le monde tels que Jésus, Lao Tseu et Shakyamuni. Ils ont enseigné que la véritable vie de l’homme ne se résume pas aux activités biologiques de ce corps matériel, que l’homme vient du monde céleste, immortel, et que l’homme doit accumuler des vertus et faire de bonnes actions, afin de retourner dans le royaume céleste. La création des richesses matérielles sert uniquement à survivre dans ce monde et à faciliter le retour au royaume des Cieux. Elle n’est pas le but final de la vie humaine.

Dans les temps moderne, la croyance en Dieu est remplacée par l’attachement au paradis terrestre

À l’époque moderne, sous l’impulsion de la pensée philosophique et scientifique moderne, la croyance des gens en Dieu s’est de plus en plus réduite. La phrase d’Adam Smith « Le travail est la mesure universelle de la valeur et la bonne mesure », dans le Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, ainsi que la déclaration des marxistes « créer un paradis sur terre avec des richesses matérielles pour que les gens puissent y vivre heureux », sont devenues les appuis théoriques pour les idées selon lesquelles la richesse matérielle est le but de la vie.

C’est également à cette époque que l’industrialisation s’est combinée à la société commerciale pour apporter aux gens beaucoup plus de richesses qu’ils n’en avaient jamais eues auparavant. Cette richesse a effectivement amélioré les conditions de vie matérielles et satisfait les désirs innés des gens. La création d’un paradis terrestre par le travail était donc extrêmement convaincante.

Au cours des cent dernières années, la pratique sociale de cette théorie a formé deux camps dans le monde, le camp socialiste et le camp capitaliste. Ces deux camps semblent pratiquer deux systèmes politiques et économiques opposés. Mais dans les faits, ils pratiquent tous deux la même théorie consistant à utiliser la richesse matérielle pour transformer la société humaine et promouvoir le développement et le changement social.

La responsabilité sociale des élites : conscience de soi, richesse matérielle et avenir de l’humanité
Dans la société actuelle, les gens ont commencé à tout mesurer avec la richesse matérielle. (Image : Alexander Lesnitsky / Pixabay)

Placés dans ce contexte, les gens ont commencé à tout mesurer à l’aune de la richesse, et l’analyse coûts-avantages a été appliquée à presque tous les domaines de l’activité humaine, la création, l’accumulation et la recherche de la richesse, occupant progressivement tout l’espace vital des gens. La majorité des personnes dans la société se focalisent sur la poursuite de la richesse, et tous les aspects de la société, la politique, la culture, le pouvoir et ainsi de suite, sont ainsi devenus des accessoires de l’économie. On pourrait dire que l’économie a réussi à contrôler l’ensemble de la société humaine et à remodeler la structure sociale initiale de la société humaine.

Dans ce processus, un adage populaire reconnaît que la richesse ne garantit pas le bonheur. Pour pallier ce problème, d’autres critères tels que la qualité de vie, l’indice de bonheur, etc. ont été développés par les économistes, comme objectifs pour la vie et la société humaine. Mais ces indicateurs prennent toujours comme point de départ fondamental la sensation dans ce monde matériel et la satisfaction maximale des sentiments et des émotions de l’être humain tout au long de sa vie dans ce monde matériel réel. Les gens n’ont pas réellement analysé les fondamentaux de ces théories.

La valeur de ce que nous appelons la théorie de l’évolutionn’existe que dans ce monde matériel. Si l’on souhaite construire un paradis terrestre avec des richesses matérielles pour ce monde matériel, on est confronté à deux problèmes : la contradiction entre l’infinité des désirs et la limite des richesses matérielles, et la contradiction entre la quasi-infinité de la nature spirituelle de la vie humaine et la limite de la durée de vie du corps matériel humain.

Le désir humain est infini. Il n’est pas toujours possible de satisfaire ses désirs avec les richesses matérielles disponibles. Les nouveaux désirs se créent toujours à la base des désirs existants. De plus, souvent les nouveaux désirs créés nécessitent plus de richesses matérielles pour les satisfaire, et alors plus de nouvelles richesses matérielles doivent être investies pour satisfaire les désirs créés. Mais il y a une limite à la quantité de richesse matérielle qui peut être générée dans le monde matériel. Il n’y aura donc jamais de distribution de la richesse matérielle en fonction des besoins, comme le prétendent les régimes communistes.

De plus, la caractéristique essentielle de la richesse matérielle est que la propriété privée des richesses constitue la meilleure incitation à la création de richesses, et la base de cette incitation est le désir de richesse des gens. La nature sans fin du désir et le principe de la « dépendance au sentier », telle que préconisée par l’économiste Paul David dans les années 1980, conduisent inévitablement à l’agrégation de la richesse pour un petit nombre de personnes à cause de la nature privée de la richesse. Ce processus d’agrégation pourra se poursuivre jusqu’à ce que la majorité de la richesse de la société humaine soit contrôlée par un très petit nombre de personnes, détruisant ainsi le mécanisme d’incitation à la création de richesse dans la société dans son ensemble.

Du système de propriété du gestionnaire de biens publics à la concentration des richesses matérielles par quelques individus

Lorsque ce problème a été découvert, un système de propriété publique des richesses a été proposé. Cependant, un tel système viole les propriétés essentielles de la richesse et compromettrait grandement la création de richesse. Ce système dit communautaire évolue naturellement vers un système de propriété du gestionnaire de biens publics.

Depuis un siècle environ, le monde a essayé diverses solutions pour dépasser ce dilemme. Du communisme en Union soviétique et en Chine, aux économies socialistes en Europe occidentale, aux sociétés de bien-être en Europe du Nord, en passant par les économies libérales aux États-Unis. Toutes ces tentatives ont jusqu’à présent résolu un problème pour en créer d’autres, et nous n’avons pas encore vu une solution viable qui résolve le problème de manière systémique.

Un réexamen approfondi de la question révèle que la cause profonde de cette situation est le principe même de la maximisation de la richesse matérielle comme objectif du développement social.

Après l’échec complet des tentatives communistes, l’Union soviétique en voie de désintégration et l’Europe de l’Est sont passées dans le camp capitaliste, et la Chine est entrée dans un état de capitalisme d’Etat. La mondialisation de l’économie a fait tomber les principaux obstacles à l’agrégation des richesses. Par conséquent, la concentration des richesses s’est développée à un rythme encore plus spectaculaire. Les cas individuels, tels que les lois antitrust américaines, n’ont pas empêché les monopoles au niveau mondial. Un monopole mondial doit et devrait déjà être en place.

La responsabilité sociale des élites : conscience de soi, richesse matérielle et avenir de l’humanité
Liste Forbes des hommes les plus riches au monde depuis 2014. (Image : Capture d’écran / Tableau des personnes les plus riches du monde / wikimedia)

On peut alors avancer qu’à l’heure actuelle un très petit nombre de personnes contrôlent le monde grâce à la mondialisation économique. Les idées et les pratiques de ces personnes ont donc un impact très important sur la société humaine. De plus, les choix de ces personnes ne vont pas au-delà de ce qui suit :

● Avoir comme premier objectif l’augmentation des richesses sous leur contrôle.
● Atteindre des objectifs socialement définis.
● Basé sur des préférences personnelles, comme des idéaux et des sentiments personnels.
● Un mélange de ceux-ci.

La façon dont le choix est effectué est liée à la question de la conscience de soi. Lorsque l’homme considère la richesse matérielle qu’il possède comme son ego, son premier choix sera celui d’augmenter la valeur de sa propre richesse. Le moyen le plus simple de réaliser ce choix est d’augmenter sa part de richesse dans la société. Lorsque cette part ne peut plus être augmentée, il faut augmenter la richesse totale de la société. L’effet d’échelle d’une économie peut augmenter le total, et c’est la force motrice fondamentale de la mondialisation économique. Les limites à la taille d’une économie après la mondialisation sont les ressources et l’espace d’activité, de sorte que le développement des ressources humaines, des ressources naturelles, de l’espace virtuel, etc. et l’expansion de l’espace pour les activités de toutes sortes deviennent la première priorité.

Les récentes évolutions technologiques ont largement soutenu ce développement et cette expansion. En particulier à l’aube du XXIe siècle, le développement de la technologie humaine est devenu époustouflant, même pour la communauté technologique elle-même. Les deux aspects les plus importants de ce développement sont, premièrement, l’établissement d’un environnement d’existence presque entièrement artificiel pour l’humanité et, deuxièmement, ces activités technologiques sont presque entièrement limitées à ce monde matériel et ont pour but de transformer ce monde matériel.

La concentration de la richesse conduit à ce qu’une ou plusieurs personnes soient liées, par leur richesse, à beaucoup d’autres personnes, voire à toute la société. Ensuite, lorsqu’un individu ou un petit groupe associe son ego à sa propre richesse, l’augmentation de sa propre richesse risque d’entrer en conflit avec un certain objectif défini par la société.

Les différents objectifs de la société amènent aux différentes utilisations des biens par les détenteurs de richesses

Si l’objectif défini de la société est le bien-être et la qualité de vie des personnes, et que ces détenteurs de richesses peuvent utiliser leurs richesses pour améliorer la qualité de vie de toute la société, alors l’accumulation de leurs richesses et le développement économique ne seront pas en contradiction avec cet objectif défini par l’ensemble de la société. Cela suggère que ces détenteurs de richesses considèrent la société dans la sphère d’influence de leurs richesses comme soi.

La responsabilité sociale des élites : conscience de soi, richesse matérielle et avenir de l’humanité
Elon Musk et le rachat de Twitter. (Image : capture d’écran / Twitter)

Mais lorsque ces personnes croient que leur vie n’est que l’existence d’un corps dans ce monde matériel et qu’elles n’ont besoin que de satisfaire les désirs de ce corps matériel, alors les désirs indulgents et intensifiés combinés à la rationalité limitée des êtres humains, où ces corps matériels existent tous indépendamment les uns des autres, conduiront très probablement à ce que la conscience de soi de ces personnes soit limitée à leur propre corps matériel et aux émotions et sentiments perceptibles de ce corps, à leur propre famille ou à un petit groupe de personnes. Ils ne se sentiront pas responsables d’une grande partie de la société et des peuples du monde.

Le système communiste de « Propriété publique » a complètement échoué à résoudre ce problème, et le désir du capitalisme de parvenir à l’égalité des chances par la libre concurrence, « la main invisible » du marché, comme l’exprimait Adam Smith, est également remis en question sous les effets de rétroaction positive de la richesse. Cette concentration de la richesse, qui est régulée au niveau national par des institutions démocratiques, échoue complètement au niveau international. Les monopoles internationaux de la finance, de l’information et de la technologie s’efforcent de détruire le système démocratique au niveau national afin de contrôler le monde.

La pratique sociale du dernier siècle a également prouvé que tous les pays qui visent à maximiser la richesse matérielle finissent par détruire au maximum les mécanismes de création sociale de la richesse matérielle, créant non pas un paradis sur terre, mais un enfer sur terre. Toute solution au problème qui se limite à la richesse matérielle dans ce monde matériel est confrontée à des conflits et des contradictions insolubles.

D’abord matériel ou spirituel : qu’est-ce que nos ancêtres pourraient dire à René Descartes ?

Nous avons vu que les concepts moraux partagés par les anciens peuples de la société humaine, qui étaient plus ou moins les mêmes, étaient issus des enseignements de plusieurs sages il y a deux mille ans. Ces enseignements ont en commun que la vie humaine peut exister dans un Multivers et que la vie dans le monde matériel, telle qu’elle est perçue par les sens, n’est qu’une partie de notre être tout entier. Les enseignements de diverses religions anciennes et les valeurs morales traditionnelles sur lesquelles elles sont fondées exigent que ce que nous sommes appelés à faire dans ce monde matériel, c’est d’être responsables de la totalité de notre vie réelle.

Dans le bouddhisme, il est dit que notre véritable durée de vie se mesure en termes de kalpas. Dans Le Traité de la Grande Prajñāpāramitā, il est dit qu’un petit kalpa est égal à 16 798 000 ans, et que vingt petits kalpas constituent un kalpa moyen qui est l’équivalent de 335 960 000 ans, et que quatre kalpas moyens forment un grand kalpa qui dure 1 343 840 000 ans. Le corps principal de notre vie est immortel, et notre véritable naissance et mort se mesure en termes de « kalpa ».

Comparée à ce temps, notre vie dans ce monde matériel n’est qu’un instant. Mais nous vivons dans ce monde matériel, et nos cinq sens ne peuvent percevoir que ce monde, si bien que nous avons du mal à croire que d’autres mondes existent.

Nous avons constaté que les enseignements de sages tels que Shakyamuni, Jésus et Lao Tseu sont autant de vérités et d’exigences pour que les gens vivent leur vie de manière à atteindre le plus grand bien-être possible tout au long de leur existence. Ces vérités et exigences prennent la forme d’une éthique sociale et de codes moraux humains qui permettent aux gens de s’assurer que leurs actions répondent aux exigences de leur propre vie réelle, malgré le fait qu’ils ne peuvent pas ressentir d’autres espaces et le véritable processus de leur vie.

La responsabilité sociale des élites : conscience de soi, richesse matérielle et avenir de l’humanité
Les deux visions du monde selon le cartésianisme et le bouddhisme. (Image : wikimedia / René Descartes /Domaine public & Musée National du Palais de Taïwan / @CC BY 4.0) 

Ces normes exigent que les gens croient avant de voir, c’est-à-dire qu’ils croient d’abord et voient ensuite, comme le disent les sages. C’est le contraire de ce que disait René Descartes : douter de tout, puis chercher des preuves, puis croire, c’est-à-dire « voir » d’abord et croire ensuite.

Vision traditionnelle : accumuler la vertu en faisant de bonnes actions pour obtenir la richesse et la gloire dans une prochaine vie

Cette vision morale et éthique traditionnelle de la vie et de l’attitude est souvent très différente, et dans de nombreux cas exactement opposée, à l’indice de bonheur et à la qualité de vie qui sont aujourd’hui basés sur la vie dans le monde matériel. Par exemple, le point de vue actuel consiste à satisfaire les désirs et les poursuites matérielles, alors que le point de vue traditionnel consiste à « éteindre les désirs humains et suivre les principes célestes ». Dans le passé, l’idée était de passer quelques décennies sur terre à cultiver pour le bonheur de l’origine de la vie pendant des millions d’années.

Même si l’on ne peut pas échapper aux trois domaines qui sont le Ciel, la Terre et l’homme, en se réincarnant dans les six voies, selon le bouddhisme, on peut toujours obtenir la richesse et la gloire dans la prochaine vie en accumulant la vertu et en faisant de bonnes actions dans une vie.

Ce concept permet non seulement à ses propres bénédictions de croître de génération en génération, mais aussi au niveau moral de toute la société de s’élever continuellement. Les personnes qui vivent dans une société hautement morale et qui sont imprégnées de cette atmosphère morale contribueront également à élever leur propre niveau moral et à atteindre ainsi de plus grandes bénédictions.

La responsabilité sociale des élites : conscience de soi, richesse matérielle et avenir de l’humanité
La lumière de la compassion. (Image : Avec l’aimable autorisation d’Ioanna Kalogirou, peinture à l’huile, tableau créé pour célébrer la Journée internationale de Falun Dafa en 2020 / minghui.org)

L’idée principale, le concept et la conscience, de la culture traditionnelle chinoise du passé reposait sur ce genre d’accumulation de vertus et de bonnes actions dans le monde terrestre, afin d’obtenir des bénédictions dans les prochaines vies, ou l’obtention de la Voie et d’une loi juste en dehors du monde terrestre. Le but final étant de quitter les trois domaines et de bénéficier à tous les êtres et créatures.

C’est la raison fondamentale pour laquelle la civilisation chinoise a duré cinq mille ans. En fait, c’est une voie qui peut véritablement conduire à une amélioration du bonheur et de la qualité de vie des gens. C’est là que pourrait résider la véritable valeur de la culture traditionnelle.

Les recherches empiriques actuelles de la science sur la réincarnation ont en fait confirmé que l’essence de la vie humaine est un être vivant au-delà de ce monde matériel. Les études humaines théoriques et expérimentales, observationnelles de l’espace-temps sont également en train de percer cet espace-temps dans lequel nous vivons actuellement. Les progrès des sciences cognitives sont déjà en train de changer bon nombre des concepts cognitifs du passé. Le temps est venu de revenir à la compréhension traditionnelle de la nature de l’univers, de la vie, des êtres humains, et de revenir à une société qui puisse réellement améliorer le bien-être humain.

Ce n’est que sur la base d’une telle conscience sociale et morale qu’il est possible de faire en sorte qu’une élite de la société développe une conscience de soi suffisamment large pour améliorer véritablement le bien-être de la société humaine grâce à ses propres capacités et richesses.

Rédacteur Yi Ming
Collaboration Charlotte Clémence

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