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Opinion. Surmonter les défis : trouver la force dans l’adversité

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PODCAST

Voici deux récits sur la façon de surmonter l’adversité : examiner honnêtement ses connaissances et ses compétences, reconnaître ses lacunes et s’efforcer de les améliorer au quotidien.

La sagesse de l’huître

Lorsque j’étudiais aux États-Unis, j’avais une colocataire japonaise dont la famille était pêcheuse de perles depuis des générations. Elle avait une perle que sa mère lui avait donnée lorsqu’elle avait quitté le Japon pour étudier à l’étranger.

Avant son départ, sa mère l’a prise à l’écart et lui a donné la perle en lui disant : « lorsqu’un grain de sable pénètre dans la coquille d’une huître, elle se sent très mal à l’aise. L’huître ne peut pas expulser le sable, elle a donc deux choix : se plaindre et rendre sa vie misérable ou trouver un moyen d’assimiler et de coexister ».

« L’huître commence à utiliser son énergie et ses nutriments pour envelopper le sable. Au fur et à mesure que le sable est recouvert par les couches de l’huître, il devient une partie de l’huître et n’est plus un objet étranger. Plus l’huître enveloppe le sable, plus celui-ci devient une partie d’elle-même, ce qui permet à l’huître de vivre en paix avec lui ».

Surmonter les défis : trouver la force dans l’adversité
On avait entendu de nombreuses histoires sur les perles, mais rarement du point de vue de l’huître confrontée à l’adversité. (Image : wikimedia / User:Anthere / CC BY-SA 3.0)

Les huîtres n’ont pas de cerveau, ce sont des invertébrés qui se situent au bas de l’échelle de l’évolution. Pourtant, même un animal inférieur dépourvu de cerveau sait s’adapter à un environnement immuable et transformer un corps étranger désagréable en une partie tolérable de lui-même. Comment la sagesse humaine peut-elle être inférieure à celle d’une huître ?

Il existe de nombreuses histoires sur les perles, mais rarement du point de vue de l’huître qui fait face à l’adversité. La vie est pleine de situations insatisfaisantes. La leçon la plus importante pour l’homme moderne est peut-être d’accepter, d’assimiler et d’intégrer l’adversité dans sa vie pour la rendre plus supportable.

La célèbre prière de Reinhold Niebuhr dit : « Dieu, accorde-nous la sérénité d’accepter les choses que nous ne pouvons pas changer, le courage de changer  celles que nous pouvons changer, et la sagesse de savoir faire la différence ».

Pourquoi devrions-nous nous plaindre et nous compliquer la vie lorsque nous sommes confrontés à des échecs ? S’il est essentiel de contrôler ce que l’on peut, ne faut-il pas aussi apprendre de l’huître à se faciliter la vie quand on ne peut pas tout contrôler ?

Surmonter les défis : trouver la force dans l’adversité
Un fermier avait deux seaux d’eau. Il les transportait tous les jours jusqu’à la rivière à l’aide d’un joug, pour aller chercher de l’eau. (Image : wikimedia / Brooklyn Museum / CC BY-SA 2.5)

L’histoire du seau d’eau fissuré

Un fermier avait deux seaux d’eau. Il les transportait tous les jours jusqu’à la rivière à l’aide d’un joug, pour aller chercher de l’eau. L’un des seaux était fissuré, de sorte que lorsqu’ils arrivaient à la maison, il n’était plus qu’à moitié plein, alors que l’autre était toujours plein. Pendant deux ans, le fermier n’a pu ramener qu’un seau et demi d’eau par jour.

Le seau parfait était fier de sa perfection, tandis que le seau fissuré avait honte de son imperfection et de son incapacité à accomplir sa tâche. Après deux ans de ce qu’il considérait comme un échec, le seau fissuré s’est finalement adressé au fermier de la rivière. « J’ai honte parce que j’ai une fissure. Je perds de l’eau sur tout le chemin de la maison, et vous n’avez qu’un demi-seau d’eau ».

Le fermier lui a répondu : « as-tu remarqué les fleurs de ton côté du chemin ? Il n’y a pas de fleurs de l’autre côté. Je connaissais ton défaut depuis le début, alors j’ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin. Chaque jour, quand nous revenons, tu les arroses. Depuis deux ans, je peux cueillir ces belles fleurs pour décorer ma table. Sans ton défaut, je n’aurais pas ces jolies fleurs pour égayer ma maison ».

La force dans l’adversité

Chacun de nous est comme ce seau fissuré, avec ses propres défauts et ses propres imperfections. Si nous acceptons les adversités, reconnaissons la force des autres et apprenons à corriger nos défauts, notre vie deviendra plus détendue, plus joyeuse et plus colorée.

Rédaction Fetty Adler
Collaboration Jo Ann

Source : Making the Most of Adversity
www.nspirement.com

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