En matière d’éducation, un simple commentaire peut faire la différence entre élever un enfant confiant et un enfant qui s’étiole tranquillement. (Image : monkeybusiness / envato)
En matière d’éducation, un simple commentaire peut faire la différence entre élever un enfant confiant et un enfant qui s’étiole tranquillement. C’est ainsi que le pouvoir de l’énergie parentale joue pleinement son rôle dans le développement de l’enfant.
Observez ces deux scènes différentes qui se déroulent dans un parc paisible
Avec le pouvoir de l’énergie parentale, l’enfant est stimulé par les encouragements. (Image : halfpoint / envato)
Dans la première, une petite fille montre fièrement à son père la maison qu’elle a construite. « Regarde, papa, j’ai fait une maison ! » dit-elle, les yeux brillants. Mais le père, les yeux rivés sur son téléphone, lève les yeux et répond : « Qu’est-ce que c’est que cette maison ? Pas de toit, pas de fenêtres : tu devrais la reconstruire ! ».
En un clin d’œil, la joie de l’enfant s’estompe. Elle démonte silencieusement sa création, l’étincelle a disparu de son visage.
Dans la seconde, une mère observe sa fille en train de construire un château. Elle s’enquiert des idées de la fillette, loue sa créativité et s’exclame avec joie : « Wow, c’est tellement beau : j’adorerais y vivre ! » La confiance de la fillette s’épanouit, elle ajoute un jardin, essaie de nouvelles structures et continue même lorsque ses blocs tombent.
C’est le pouvoir de l’énergie parentale. L’une des enfants est étouffée par les critiques, tandis que l’autre est stimulée par les encouragements.
Comment mettre en avant le pouvoir de l’énergie parentale
1. Soyez le plus grand fan de votre enfant
La pente du skate park était raide et la petite fille avait peur. Le père n’a pas insisté, il a dit : « Ne t’inquiète pas. J’y vais en premier et je t’attends en bas ». Après plusieurs tentatives, elle a patiné aux côtés de son père, sans peur et libre dans ses mouvements. (Image : leikapro / envato)
La confiance en soi est comme de l’oxygène pour un enfant en pleine croissance. Ainsi, les parents ont le pouvoir de la lui donner ou de la lui retirer à chaque mot.
Une vidéo virale a capturé un moment entre un père et sa fille de 4 ans dans un skate park. La pente était raide et la petite fille avait peur. Le père n’a pas insisté, il a dit : « Ne t’inquiète pas. J’y vais en premier et je t’attends en bas ». Quelques minutes plus tard, la petite fille s’élance, tombe lourdement et se met à pleurer. Mais au lieu de la gronder, le père l’a félicitée pour son effort : « Tu as réussi ! Tu as été très courageuse. Tomber fait partie de l’apprentissage. Essaie encore et ce sera plus facile ». À chaque tentative, son courage grandissait. Rapidement, elle a patiné aux côtés de son père, sans peur et libre dans ses mouvements.
« Tu ne t’impliques pas assez dans tes études. Arrête de perdre ton temps ». Ce commentaire a donné à la petite fille l’impression que rien de ce qu’elle faisait n’avait d’importance. Peu à peu, elle a cessé de dessiner. (Image : MKU018 / envato)
À l’inverse, une femme a partagé en ligne un souvenir douloureux. Enfant, elle aimait l’art. Elle gagnait des concours et décorait sa classe de dessins. Mais lorsqu’elle a montré avec fierté à ses parents un ruban de deuxième place, sa mère l’a balayé d’un revers de main en tenant ces propos : « Tu ne t’impliques pas assez dans tes études. Arrête de perdre ton temps ». Son père était du même avis. Ce commentaire lui a donné l’impression que rien de ce qu’elle faisait n’avait d’importance. Peu à peu, elle a cessé de dessiner.
Le psychologue William James a dit un jour : « Le besoin le plus profond de la nature humaine est celui d’être apprécié ».
De nombreux parents tombent dans le piège de la « critique à tout va », alors que leurs enfants ont besoin d’un véritable soutien. Le fait d’encourager ses enfants devient une force stabilisatrice qui alimente leur courage, leur résilience et leur estime de soi.
2. Une présence patiente renforce la sécurité
Dans une série télévisée américaine, une jeune fille nommée est élevée par sa grand-mère pendant que ses parents travaillent dans une autre ville. Après la mort de sa grand-mère, elle vit seule. Lorsque ses parents viennent lui rendre visite, avec une sœur plus jeune, la jeune fille se rend compte qu’ils ont toujours eu plus de temps et d’affection pour sa sœur que pour elle. Elle est submergée par la solitude et le désespoir, et finit par monter sur un toit, prête à mettre fin à ses jours. « Pourquoi m’as-tu abandonnée ? », crie-t-elle à sa mère. « Sais-tu à quel point je me suis sentie seule ? » Ce n’est pas le manque de soutien matériel qui l’a brisée, mais le manque de présence émotionnelle.
Comme l’explique un psychologue : « Les enfants ont besoin de sentir qu’ils comptent : de savoir qu’ils sont entourés d’amour ». (Image : YuriArcursPeopleimages / envato)
Ce scénario se déroule bien trop souvent dans la vie réelle. Les enfants élevés par leurs grands-parents dans les zones rurales, alors que leurs parents travaillent en ville, s’accrochent souvent désespérément lorsqu’il est temps de se dire au revoir. Leurs bras disent ce que leurs voix ne peuvent pas dire : « S’il te plaît, ne me quitte plus jamais ». Être un bon parent, c’est être présent, non seulement financièrement, mais aussi émotionnellement. Lorsque les enfants savent que leurs parents sont sincèrement là pour eux, ils construisent une sécurité intérieure qu’ils garderont toute leur vie.
Comme l’explique le psychologue David Elkind : « Les enfants ont besoin de sentir qu’ils comptent : de savoir qu’ils sont entourés d’amour ».
Et lorsqu’ils le sont, ils s’épanouissent.
3. Voyez le monde à travers les yeux de votre enfant
L’empathie change la donne en matière d’éducation. C’est elle qui permet aux parents de guider leurs enfants sans les repousser.
Lorsque les parents font preuve d’empathie, lorsqu’ils demandent à leur enfant ce qu’il ressent, ce qu’il craint et ce qu’il espère, ils créent un lien puissant. Les enfants se sentent vus, entendus et compris. (Image : Wavebreakmedia / envato)
Prenons l’exemple de Yu Minhong, entrepreneur chinois spécialisé dans l’éducation. Lorsque sa fille a commencé à prendre des cours de piano à l’âge de 5 ans et qu’elle a réussi son examen de niveau 10 à l’âge de 10 ans, cela semblait être une réussite.
Mais lorsqu’elle a commencé à résister à la pratique, M. Yu ne l’a pas critiquée. Au contraire, il l’a emmenée à un concert et lui a parlé du fond du cœur : « Je n’ai jamais voulu que tu apprennes le piano uniquement pour obtenir des notes. Je voulais que tu aies un compagnon quand tu te sens seule dans la vie. Le piano peut être ton ami : quelqu’un à qui tu peux parler à travers la musique ».
Sa fille n’a pas seulement continué à jouer, elle l’a fait avec un amour renouvelé. En se mettant à sa place, son père l’a reconnectée à son « pourquoi ». Il ne s’agissait pas de pression ou de perfection. Il s’agissait d’un but.
Lorsque les parents font preuve d’empathie, lorsqu’ils demandent à leur enfant ce qu’il ressent, ce qu’il craint et ce qu’il espère, ils créent un lien puissant. Les enfants se sentent vus, entendus et compris. Et lorsque cela se produit, ils ne résistent pas aux conseils : ils les recherchent.
Mais au fond, les parents n’ont pas toutes les réponses : ils développent une bonne attitude et reconnaissent le pouvoir de l’énergie parentale. Ils savent quand encourager, quand rester et quand écouter. (Image : YuriArcursPeopleimages / envato)
Un changement d’état d’esprit qui change tout
De nombreuses exigences, distractions et pressions caractérisent l’art d’être parent aujourd’hui. Mais au fond, les parents n’ont pas toutes les réponses : ils développent une bonne attitude et reconnaissent le pouvoir de l’énergie parentale. Ils savent quand encourager, quand rester et quand écouter. Ils cessent de verser de l’eau froide sur les étincelles de curiosité de leur enfant et nourrissent plutôt le feu.
Comment réagirez-vous la prochaine fois que votre enfant vous montrera son dessin ? Penserez-vous au pouvoir de l’énergie parentale ? (Image : tan4ikk / envato)
Alors, la prochaine fois que votre enfant vous montrera son dessin de travers ou vous dira qu’il a peur d’essayer, faites une pause. Votre réponse pourrait bien façonner ce qu’il deviendra.
