Société. La plus grande contribution de Shinzo Abe : mener la résistance mondiale contre la Chine communiste

L’assassinat de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe a choqué le monde, et des voix de deuil et de regret sont apparues dans tous les horizons. Josh Rogin, chroniqueur pour le Washington Post, a écrit le 8 juillet que l’un des aspects les plus mémorables de Shinzo Abe est qu’il a vu très tôt les défis posés par la montée du Parti communiste chinois (PCC), ce qui a apporté une contribution significative à la réponse mondiale à long terme à ce dilemme.

Shinzo Abe a compris très tôt comment résister au PCC

Josh Rogin a noté que Shinzo Abe a été l’un des premiers dirigeants internationaux à réaliser que Pékin était déterminé à utiliser son pouvoir et son influence nationaux croissants pour affaiblir le système régional de paix, de prospérité et de sécurité. Alors que les États-Unis et d’autres dirigeants mondiaux restaient attachés à leur stratégie d’engagement avec Pékin, Abe a recalibré la politique étrangère du Japon pour se concentrer sur la rivalité à long terme avec le PCC. « Abenomics » est l’une de ses stratégies pour prouver que le Japon peut servir de modèle international pour répondre à la montée du PCC.

Tomohiko Taniguchi conseiller de longue date en politique étrangère de Shinzo Abe, a révélé un jour que Shinzo Abe comprend que si le Japon veut résister longtemps à l’influence de la montée du PCC, il doit faire trois choses : premièrement, il doit renforcer son économie ; deuxièmement, renforcer les alliances avec les États-Unis; troisièmement, élargir les relations diplomatiques avec l’Australie et l’Inde. « Shinzo Abe comprend que la présence continue des États-Unis dans la région indo-pacifique est essentielle pour la région et au-delà, et que le rôle du Japon est indispensable pour que les États-Unis continuent de participer à la région. »

TomohikoTaniguchi a déclaré que la raison pour laquelle Shinzo Abe a pu établir des relations amicales avec deux anciens présidents américains, Trump et Obama, est également basée sur les trois raisons ci-dessus. Shinzo Abe est considéré par Trump et Obama comme un politicien et un ami chevronné, ce qui témoigne de ses compétences diplomatiques personnelles.

Dans un discours prononcé en 2014 à Singapour, Shinzo Abe a annoncé : « En tant que pilier des droits de l’homme, l’idée de l’État de droit est devenue profondément enracinée dans le cœur des gens. »

Shinzo Abe a initié la résistance mondiale contre l’érosion des valeurs occidentales par le PCC

Josh Rogin a souligné que le cadre conceptuel de la politique américaine actuelle à l’égard de l’Asie de l’Est remonte aux initiatives de Shinzo Abe, telles que l’idée d’un « Indo-Pacifique libre et ouvert ». Les efforts de Shinzo Abe pour faire progresser les relations du Japon avec les États-Unis, l’Australie et l’Inde sont cruciaux pour la formation progressive et même la formalisation du dialogue quadrilatéral pour la sécurité. C’est aussi l’approche emblématique de Shinzo Abe de se concentrer sur des valeurs partagées plutôt que de se mettre à dos le PCC.

Parmi les autres réalisations de Shinzo Abe, citons la réforme de la bureaucratie de la sécurité nationale du Japon, l’élargissement du rôle des forces d’autodéfense japonaises et le sauvetage lorsque les États-Unis se sont retirés du Partenariat transpacifique (TPP) qui était rebaptisé plus tard Accord de Partenariat transpacifique et progressiste (PTPGP).

L’un des derniers exploits diplomatiques de Shinzo Abe avant sa mort a été d’avertir les communistes chinois de la menace qui pèse sur Taïwan après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il a ouvertement appelé les États-Unis à abandonner la politique de « l’ambiguïté stratégique » et a en même temps précisé que « s’il arrive quelque chose à Taïwan, le Japon aura également un problème », suggérant qu’une fois que les communistes chinois attaqueront Taïwan, le Japon devrait se précipiter à l’aide.

Josh Rogin a souligné que les pays occidentaux commencent maintenant à répondre à l’érosion des valeurs occidentales par le PCC, et Shinzo Abe y a contribué.

Rédacteur Yi Ming

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