Le 25 avril 1999, plus de 10 000 pratiquants du Falun Gong se rassemblent pacifiquement devant Zhongnanhai, siège du gouvernement chinois, pour demander la libération de pratiquants arrêtés à Tianjin et défendre leur droit de pratiquer librement.
À la surprise générale, la manifestation se déroule dans un calme absolu : les participants lisent, méditent, laissent les lieux propres et n'engagent aucune confrontation.
Le Premier ministre de l’époque, Zhu Rongji, reçoit trois représentants, promet la libération des détenus et réaffirme la liberté de croyance.
Mais en quelques mois, les médias d’État transforment l’événement : d’une "manifestation pacifique", elle devient un "siège", puis un "coup de force" orchestré, selon eux, pour déstabiliser le pouvoir.
À partir de juillet 1999, le Falun Gong est interdit, et une campagne de répression massive s’enclenche, marquant un tournant dans l’histoire des droits civiques en Chine.